jeudi 27 novembre 2008

Mboa Hip Hop Awards, les nominés sont connus


La deuxième édition de Mboa Hip hop Awards qui se tiendra le 22 Novembre 2008 à Douala vient de dévoiler les nominés et categories.

A/_ MEILLEURE CHANSON HIP HOP, REGGAE & FUSION

1- FRANKY P (The prince’s back)
2- KROTAL (A Tara)
3- SIDNEY (Ce Soir)
4- RAP CONTEURS (Je wanda)
5- MBALE MBALE (Chacun)

B/_ MEILLEUR MAXI, COMPILATION
1- TRIPLE H
2- TOUPY 4 EVER
3- VBH
4- MH
5- GS FAMILY
6- BOIS D’EBENE

C/_ MEILLEUR ALBUM RAP
1- PAROL (La zik pour la vie)
2- ALBERTO LES CLES (Croisons les doigts)
3- GUY D’X ()
4- VALSERO (Politiquement instable)
5- LA RETHORIK ()
6- SQUARE ROOT ()
7- LARDINEG ()

D/_ MEILLEUR ALBUM REGGEA, MAXI
1- MARCO B
2- KAZAM LA FLAM
3- TALIX MAN
4- RAY DIT
5- BOBBY JUSTICE


E/_ MEILLEUR ALBUM, MAXI RNB
1- JAY N
2- ARLY BUTTERFLY
3- ASHALLE
4- DUC Z

F/_ MEILLEUR ALBUM, MAXI & FUSION
1- SOUMANDJA
2- CARLOS K
3- ARMEL WELADJ
4- FA7
5- RAP CONTEURS

G/_MEILLEURE VIDEOGRAMME
1- JAY N (by PC)
2- THIERRY OLEMBA (by PC)
3- NOUS VOICI (by RED ZONE)
4- FRANKY P (by COACH)
5- ASHALLE (by DARKCELL RECORDZ)
6- RAP CONTEURS (by COACH)

H/_ REVELATION DE L’ANNEE
1- MH
2- JAY N
3- ALBERTO LES CLES
4- ARMEL WELADJ
5- KAZAM LA FLAM
6- ARLY BUTTERFLY

I/_ MEILLEUR PRODUCTEUR SON
1- DJESS PANEBO (FRANKY P, DUC Z , JAY N, PAROL)
2- STEPHANE AKAM (MH)
3- SO SOUND (VBH)
4- MILES (ALBERTO LES CLES)
5- BABU SLA (KAZAM LA FLAM )

J/_ MEILLEUR PRODUCTION EVENEMENT
1- EYES CONCEPT (CONCERT BOOBA)
2- RED ZONE (CONCERT MASSIVE ATTACK)
3- SATURNE PROD. (CONCERT DIAM’S)
4- AXE JEUNES (COULEURS URBAINES)
5- BLAXITY (SPRITE HIP HOP FESTIVAL)

K/_ MEILLEUR GROUPE DE DANSE
1- X THRILLER P
2- XTREME FUSION
3- 3B DANCE
4- BLACK STAR
5- LA LIGUE DU MAL
6- DIABLOS

Votez en envoyant des sms SUR le numéro court (81 81) ou sur le numéro long LONG (74 16 03 03)

http://www.kamerhiphop.com/index.php?link=actu_r&id=340

Bigyann bientot dans les bacs...


Annoncé depuis longtemps dans les couloirs du hip hop du bled, le maxi de Bigyann, une valeure sure de la jeune génération hip hop kamer est dans sa phase terminale de sa réalisation.

Son premier single "ma zik" est paru cette année avec le vidéoclip du même titre pour annoncer la sortie en 2009 (fin février / début mars) de son maxi "PRÉVIENS LES AUTRES" de 8 titres.

Actuellement en autoprod, il espère décrocher un contrat de production pour que son premier album ne passe pas inaperçu.

Décrit comme "un artiste déterminé" par ses pairs, il se dit lui même prêt a aller jusqu'au bout de son aventure et de ses rêves artistiques. Il est camerounais et vit à Yaoundé.

Passe donc le message, "PRÉVIENS LES AUTRES", le maxi de Bigyann sera bientôt dans les bacs. La sortie est prévue pour début 2009.

Découvrez en exclu dans la playlist de kamerhiphop.com le titre "suis dedans"

Pour écouter d'autres chansons de Bigyann visiter www.myspace.com/bigyann05. Pour matter la vidéo "Ma zik", suivez le lien www.youtube.com/bigyann08.

http://www.kamerhiphop.com/index.php?link=actu_r&id=341

mercredi 19 novembre 2008

Valsero : Le Rap Conteur est un lobby


L'auteur du titre" Politiquement instable ", parle des regroupements des artistes camerounais et de leur place sur la scène internationale.
Vous venez de commettre un album, "Politiquement instable ", dans lequel vous avez écrit une lettre au président. Que lui dites-vous ?
J'ai essayé de lui faire le rapport de la rue, la gestion actuelle du pays et l'état réel de la jeunesse et du contexte social camerounais, qui n'est pas favorable à l'épanouissement alors que les gens autour de lui le rassurent que tout va bien. Ils lui disent le contraire de ce qu'ils ont réussi à faire. Notamment trouver du travail aux jeunes. Ces jeunes qui ont de capacités de postuler au marché de l'emploi. Ils sont au chômage. C'est un échec social énorme. Ce qui entraîne une insécurité débordante dans le pays. En ce moment, on est presqu'en état de siège. On fait comme si ça allait. On a créé aujourd'hui un comité national de lutte contre la corruption. Je crois qu'ils ont appelé ça Conac. Ce genre de connerie. Il faut arrêter d'institutionnaliser tout. Sur le plan culturel, la politique y relative est archinulle. La Socam est comme elle est, tout comme la Cmc.

Que pensez-vous des mouvements musicaux camerounais ? Notamment en ce qui concerne le Hip Hop ?
Le Hip Hop est une chance pour les Camerounais. Les nouveaux courants musicaux sont importants. D'une part, pour les jeunes qui consomment ; d'autre part pour les rappeurs. Car, c'est un métier, qui permet à ceux qui y sont de pouvoir vivre. Et les jeunes y travaillent beaucoup. Chaque génération cherchant à marquer son époque.

Il y a un regroupement tel que le Rap Conteurs dont vous ne faites pas partie. Pourquoi ?
Le Rap Conteur est un lobby d'un opérateur de téléphonie mobile, qui n'a rien à voir avec le Rap, à la culture Hip Hop. Il utilise les Rappeurs. A la limite, il rapporte un peu à ceux qui y ont participé. Mais, la question que je me pose est de savoir pourquoi des rappeurs sur lesquels les jeunes comptent devraient faire la publicité, ou demander aux gens de s'abonner à tel opérateur et non à tel autre ? Ils sont sous payés.

On ne vend pas de disque au Cameroun. Mais, on est surpris de votre quasi absence sur la scène internationale comme les Sénégalais, les Ivoiriens ou, tout à côté, les Gabonais…
Nous faisons un carton depuis quelques temps sur Rfi. Nous avons quelques festivals qui sont programmés au Cameroun et à travers le continent. Notamment le Bénin en Février, le Sénérap au Sénégal en mars. Bien plus loin, nous avons des amis qui travaillent pour nous au Canada par exemple où nous avons envoyé plus de 700 disques compacts. Sur place au Cameroun, nous avons plusieurs rendez-vous pour être présents. Notamment les Ccf de Yaoundé et de Douala ainsi que le Petit Tamtam de Yaoundé.

Mais, l'on ne vous voit pas beaucoup, ou du tout sur des chaînes de télévision internationales telles que Trace Tv. Est-ce pour un problème de qualité du produit ?
Nous n'avons pas encore fait de diffusion à Trace Tv. Mais, le clip de " La lettre au président " a été tourné par les meilleurs au Cameroun. Nous avons d'autres partenaires avec lesquels nous sommes en pourparler en ce moment. Nous ne pouvons pas tout faire au même moment. Nous avons des moyens très limités.

Propos recueillis par Justin Blaise Akono

http://www.quotidienmutations.info/mutations/nov08/1227110054.php

mardi 18 novembre 2008

Herve Ndjag : Camerhha : Nous restons ouverts...


Kamerhiphop.com : bonjour Herve Ndjag (Phen),tu es le responsable de la Structure CAMERHHA en quelques mots ,peux tu me présenter cette structure. ?
Bonjour à Kamerhiphop et aux nombreux internautes et fans de Hip Hop De prime abord je tiens à préciser que CAMERHHA est un projet Produit par mon label que j’ai crée en 1998 qui a pour nom YAOUNDELIR’R ENTERTAINMENT qui a produit la groupe NEGRISSIM
En 2000.

J’entends par production le Financement de tout le Studio au Studio Magix (Mapane records) et l’édition des supports d’écoute, le groupe Négrissim ayant uniquement financé la confection des Affiches et une partie de la promo ce qui leur a donne droit au titre de Co-producteur

Le projet CAMERHHA a été mis sur pied en 2002 et produit par le même Label.

Quels sont les objectifs des CAMERHHA
Les objectifs des CAMERHHA sont les suivants :

Récompenser les acteurs du mouvement Hip Hop (Artistes, Promoteurs, producteurs, Beat Maker, manager, Entreprises qui contribuent au développement des cultures urbaines);
Détecter les artistes lors de ce processus en leur donnant une réelle visibilité afin de permettre aux producteurs, tourneurs, responsables des festivals de s’intéresser a eux;
Développer les activités de tous les opérateurs du Hip Hop en créant des plates formes de développement avec des structures internationales
Quels sont les critères de sélection pour participer à ces Awards ?
Le Projet CAMERHHA est ouvert a tout le monde pour la prochaine édition un travail de fond se fait, nous allons vers les labels qui existent au Cameroun pour détecter les talents
Ensuite il y a un suivi sur le plan national et international sur le développement des artistes.
Et nous travaillons en étroite collaboration avec les promoteurs et connaissons les artistes qui marchent actuellement.

Les awards de 2006 et 2007 avaient été annulé, peux tu me donner les raisons des annulations ?
En 2004 Je fais une Cérémonie réussie au MANGO VILLAGE (Ex Afrikan Logik )situé à Bastos avec une bonne Communication sur l’international et des invités de marque qui sont venus pour cet évènement au Cameroun le Producteur FARWELL de FARWELLRECORD qui découvre l’artiste MAMONEY et de nombreuses personnalités qui étaient présentes un financée par mes propres fonds.
Alors j’ai décidé de passer a une autre étape celle de greffer d’autres partenaires à ce projet pour le rendre international ainsi je contacte Damon Williams Producteur et Manager international Boss de plusieurs labels Européens cet alors que ce dernier propose une stratégie pour donner davantage de crédit à ce projet a travers de vastes campagne de communication sur TRACE TV,MTV BASE AFRICA,3A TELESUD ,TV5 AFRIQUE…. et des radios comme RFI ,AFRICA No 1, et la vaste chaîne de solidarité s’est construite sur le plan international avec les Ambassadeurs des CAMERHHA choisis parmi l’élite du Rap sur le plan mondial. La venue de ces artistes au Cameroun a créer un grosse panique a certaines personnes qui croient contrôler et détenir les arènes du Hip Hop, nous avons ainsi assisté un certain boycott de certains promoteurs a Douala qui ne voulaient pas que l’évènement aient lieu.

Nous avons été traité de tous les noms à l’émission MBOA de Tony Nobody par certains artistes Sur Canal 2 International .

Aprés tous ces faits nous n’avons demandé aucun droit de réponse ni porter plainte a personne tout simplement parce que depuis des années mes partenaires et moi avons une passion pour les cultures urbaines et notre but est de construire. Ces faits expliquent les raisons de l’annulation des récompenses en 2006et 2007 car il fallait étudier la question profondément ,réorienter les stratégies,permettre aux artistes de créer du contenu en sortant des albums .

Tu n’as pas peur que ces annulations décrédibilisent l’évènement ?
Nous n’organisons pas une cérémonie pour faire plaisir aux gens, toutes les conditions doivent être réunies pour faire une cérémonie, ERNEST ADJOVI promoteur des KORAS a pris du recul pendant 2 années pour organiser cet évènement pourtant qui a une forte réputation internationale ; nous avons des arguments assez forts pour organiser la prochaine récompense et avons réunies toutes les conditions.

Une rumeur circule dans le milieu que l’édition de 2008 aura lieu en 2009
Je Confirme que la prochaine édition des CAMEROON HIP HOP AWARDS aura lieu en 2009.

Qui sera primé ? Les artistes sortis en 2006, 2007, et 2008 ou ceux de 2008.
Nous allons primé tous les acteurs qui exercent dans le milieu Hip Hop pour la période 2006, 2007,2008 et certains prix spéciaux seront crées pour d’autres catégories.

Les innovations de cette édition seront connues à travers des communications dans les différents médias et le jour de l’événement.

En Juillet 2006 il y a eu la Première Avant P des CAMERHHA avec La Fouine, J-RO-Solano… la deuxième s’est passée en Décembre 2007, à quand la troisième Avant P ?
Nous vous communiquerons en temps opportun tout le déroulement du prochain événement en 2009.

On a assisté aux scènes ouvertes du coté du Pétit Tam–Tam
Nous remarquons qu’il y a de plus en plus des scènes ouvertes organisées par de jeunes dans plusieurs quartiers à travers le Cameroun promoteurs donner leur également la possibilité de grandir dans leur processus ce qui nous permet de détecter les jeunes talents.

Le 22Novembre 2008 se tiendra à Douala la 2e édition de Mboa, n’as-tu pas peur que cet évènement ne puisse éclipser les Awards de Fevrier ?
Mboa est une émission de Télévision et ne peut recompenser que les BEST de son émission car dans le processus des CAMERHHA, nous récompensons les émissions et les médias qui parcitipent de façon efficace au developpement du Hip Hop Tony Nobody ne peut être juge et partie et je tiens a rappeler que le Concept CAMERHHA est protégé sur le plan international depuis sa création et que le plagiat n’est pas le fait de changer de nom ça va jusqu’au contenu du projet un cabinet juridique qui accompagne le projet suit ce processus et veille en sorte que la propriété intellectuelle soit préservée.Les gens sont libres de faire ce qu’ils veulent pourvu que ce soit dans les normes.

Un troisiéme awards est annoncé pour Mars 2009 honnêtement pour ce « Petit-Hip Hop Camer ne trouves tu pas que ça fait quand même trop …n’est il pas préférable que vous vous associez pour faire une seule et grande soirées des Awards. ?
Je ne connais les Objectifs des autres organisations il faut garder l’éthique dans ce milieu, le Hip Hop Camerounais ne me nourrit pas donc je suis Cadre dans une Entreprise d’Assurance de la place donc je n ai aucun intérêt financier a priori, lorsque au Cameroun le mouvement sera bien structuré les retombées suivront ; je ne saurai m’associer a qui que ce soit l’avenir dira qui sont les « VRAIS »dans ce milieu

Un message a l’endroit des Hip Hopeurs du bled ?
Le Projet CAMERHHA a été mis sur pied en 2002 et a fait son chemin sur le plan national et international car a travers ce processus nous avons pu développer les artistes : MAMONEY basé en Italie, SHELMY basé en France et est arrivé en démi-finale du projet la NOUVELLE STAR en France devant 27 000 Candidats la seule qui faisait du rap et arrivé a ce stade et tout récemment l’artiste MANHITOO qui a bénéficié d’une grosse visibilité internationale .Tous les acteurs du Hip Hop Camerounais peuvent bénéficier du même développement et que de nombreuses opportunités sont offertes pour les artistes par certaines structures de production basé en Europe en terme de développement,production ,édition,et enfin signatures de licence.
Il serait important pour tout le monde de bosser ardemment de façon saine, d’être solidaire et uni afin de faire même notre la culture Camerounaise sur le plan internationale a travers les cultures urbaines.

PEACE NOUS RESTONS OUVERTS !

http://www.kamerhiphop.com/index.php?link=itw_r&id=129

L'album de yaili en preparation


Yaili de son vrai nom Yassedi Liliane, chanteuse originaire de l'extreme nord (plus precisement de Yagoua, dans le departement du mayo danay ,ndlr) est actuellement en studio pour finir l'enregistrement de son premier album. "actuellement je suis en studio, j'enregistre dans le studio So Sound à Douala et le master se fera chez Jeff Records en france" nous a t elle confié. aprés son duo avec Koppo en 2006, on annonce du beau monde en featuring dans cet album. "j'ai fait des feats avec des rappeurs charismatiques tels VBH, Big Bzy..." ajoute t elle.

en attendant donc l'album, vous pourrez ecouter en exclus le duo avec VBH sur la FM 94 et le duo avec Big Bzy sur www.kamerhiphop.com

http://www.kamerhiphop.com/index.php?link=actu_r&id=338

DJ Bilik molesté en Guinee Equatoriale


« J’ai été molesté dans la nuit du 13 nov.2008 dans mon quartier en guinée équatoriale par des militaires suite aux Raffles interminables qui visent les étrangers , beaucoup de camerounais et d’ autres nationalités ont été arrêter et placer dans les cellules pour le rapatriement. Le problème c’est qu’a chaque fois c’est le même scénario, on est dans l’insécurité totale… ». Ces informations ont été envoyé par DJ Bilik, rappeur et producteur de hip hop camerounais qui vit en Guinée depuis 2 ans.

« Je vis en guinée avec mes enfants, un petit frère et ma petite sœur, c’est vrai qu’ils sont encore en situation irrégulière mais est ce une raison de spolier les sans papiers de leur bien, ...ils vous arrête, vous demande de l’argent dans le cas contraire ils vous conduisent au poste. Pour mon cas, ils ont arrêté mon petit frère à domicile et le menotter, quand la nouvelle m’est parvenue au bureau, je me suis directement rendu sur place en cherchant à savoir ce qui se passait, ils étaient encore dans mon quartier, les militaires sont tombés sur moi au nombre de cinq heureusement j’ai crié en donnant mon identité que j’étais DJ BILIK ça aurait tourné autrement. Je me suis en sortie avec un coté gauche de l’oreille touché ...malgré le faite que j’avais mes papiers ils m’ont quand mm molesté... j’ai l’intention de rentrer au pays, il faut que cette situation change en guinée les étrangers sont en danger permanant ici il n’y a pas de droit de l’homme...» Ajoute t il.

Alors ou est passé l’intégration régionale ? A quoi sert la CEMAC ?

http://www.kamerhiphop.com/index.php?link=actu_r&id=339

mardi 14 octobre 2008

Kit Kat Girls, retenez le bien...


On les momme les kit kat girls groupe de r&b basé à Yaoundé (quartier Mendong) composé de trois ravissantes jeunes et jolies filles à savoir Teety, Sonia et Erna. Elles représentent l’une des valeurs sûres du hip hop au féminin kamer. Après un passage remarqué aux couleurs urbaines 2008 où elles ont été la meilleure découverte d’après Layone (animateur de l’atelier hip hop du festival), les filles depuis quelques temps créent autour d’elles une émulation quasiment incompréhensible pour les moins avertis. Disons qu’actuellement le "kit kat girls" est la langue la plus parlée dans la communauté HH kamer mais aussi au sein des profanes qui ce ont rapidement fait des comparaisons à des chanteuses américaines, et pourtant camerounaise francophone pour la majorité.

Faut dire que les mots ne seront pas suffisant pour qualifier un jeune groupe de cette acabit car à coup sûr il y’aura une dichotomie entre les propos et les faits. Disons que ces filles représentent l’un des espoir sûre du hip hop kamer mais surtout africain pour une activité ou seule le masculin a droit de cité. En lice également pour le concours UndergroundMIXTAPE2008 de kamerhiphop.com, les filles compte bien frapper un grand coup cette année dans le cercle fermé du HH du bled et d'afrique.

Plus d' info sur : www.myspace.com/kitkatsupagirls

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Tony Nobody a ete opéré...


L’animateur rappeur Tony Nobody a été opéré d’une appendicite le mercredi 8 octobre dernier à l’hôpital de la CNPS de Yaoundé. « Tout a commencé le week-end dernier à Ebolowa, il était aller couvrir le tour cycliste Chantal Biya pour le compte de sa chaîne de télé. Ne se sentant pas bien il est aller à l’hôpital, le médecin a diagnostiqué une inflammation de l’appendice aigue et lui a déclaré qu’il fallait qu’il se fasse opéré » à déclaré Abdel Aziz de Hope Wear.

Toujours en observation à l’hôpital, il hors de danger. « Il va mieux je l’ai eu au téléphone. Il sera sur pied dans quelques jours » ajoute Aziz.

Toute la communauté hip hop du bled lui souhaite un bon rétablissement.

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Mashada, maxi du rappeur Laflam annoncé


« Mashada (Entre spirituel et charnel) est un maxi de six titres. Mashada est un néologisme qui vient de massada (citadelle israélite conquise par l’empereur jules césar ) de nos jours massada représente toutes les villes du monde ou la ville dans laquelle tu es ou celle ou je suis, sous l’emprise de tous les mots que nous connaissons. C’est ainsi que dans mashada il préfère mourir pour la juste cause au lieu de se laisser extraverti ou emporté par la facilité.Pour tout dire mashada symbolise la révolution. » Ces explications proviennent de Freeman Laflam, rappeur de Beyrout (Bertoua) qui s’apprête à mettre sur le marché un maxi de six titres. Peut être un peu iconoclaste mais entre spirituel et charnel remet en question tout complexe et surtout le mal. Ceci étant ne perdons surtout pas de vue que le maxi ne renferme pas uniquement des sonorités qui fustigent tout au contraire vous y trouverez des sonorités joyeuses.
En dehors de « sans stress » titre qui a fait le tour des radios retrouvez également des titres tels que : « Tout ou rien » « Mashada » dans le cd promo.

A titre de rappel, Freeman Laflam est un rappeur de Bertoua. C’est exactement en 1998 qu’il s’engage véritablement dans le rap, sur les traces de son grand frère ice Johnny qu’il marque ses premiers pas. Sa révélation débute en 2005 avec sa participation dans le deuxième album du Natural DC « ça vient d’en haut ». Aujourd’hui Laflam sort son premier maxi.

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jeudi 15 mai 2008

Duc Z: « Je vise le marché international… »


Né un 27 octobre, Djoumessi Ulrich Coco Aka Duc Z fait parti de la génération montante du RNB Camerounais. « DUC sont mes initiaux (Djoumessi Ulrich Coco et Z est la lettre de l’alphabet la plus proche de mon jour de naissance le 27 octobre) » nous a-t-il dit. Au label Big Boss Entertainment depuis quelques, Il a commis son maxi le 11 février dernier. En attendant l’album donc la sortie est prévue pour les vacances scolaires, il nous parle de sa carrière et de ses projets.

Kamerhiphop.com : bonjour Duc Z parle moi de ta rencontre avec la musique, comment t’es arrivé dans ce milieu ?
Duc Z : Bonjour, beh tout commence en 2001 avec l’enregistrement de ma 1ere maquette dans un studio tenu par DJ Carlos à Akwa. C’est dans ce studio que je croise franky P et ML Stide avec qui nous enregistrerons en 2003 avec Alain Manga l’album très connu « Dis-moi » qui nous fera découvrir au grand public. beh c’est arrivé comme ça car j'aimais tellement la musique et j'avais envie de faire des choses dans mon pays c’est tout.

A quel moment as-tu su que tu étais fais pour la musique ?
Beh je pense que j’ai su que j’avais ce feu en moi depuis que l’âge de 6ans alors...
C’est vrai qu’au kamer ce n’est pas évident mais je me dis qu'avec la foi on y parvient toujours. Donc on peut toujours rêver d'un truc comme cela au pays et j’en serai la preuve vivante.

Tu as fait parti d’un groupe « Homonyme » qui a remporté un prix lors des CAMERHHA 2004 que devient ce groupe ?
En fait ce n’était pas un groupe mais un concept. Tout le monde pensait qu’il s’agissait d’un groupe mais ce n’était pas le cas. On avait des projets solo déjà et puis c’était juste une rampe de lancement cet album avec Alain Manga. Donc après l’album tout le monde a continué son projet solo. De là j’ai bossé avec le studio jowice de Guy Thierry Alima pendant 2 ans et ensuite j’ai intégré le label Big boss Entertainment kamer

Justement parle-moi de ce label Boss Entertainment ?
C’est un label basé à Douala, label donc je fais parti avec certains groupes et rappeurs sols tels Holokost, Sir Nostra, les clés…nous avons notre slogan qui est « folow the leader » et je pense que ça nous décrit bien. Nous avons comme devise : patience, travail, force et esprit de famille.

Ton album est sorti en février 2008, de quoi parles-tu ?
Ce n’est pas l’album qui est sorti mais plus tôt le maxi single en attendant l’album. Le maxi comprend 3 titres dont le single « j’ai tourné la page » dont le clip sera diffusé dans quelques jours sur des chaînes de télé et site Internet du bled. Il y’a aussi une petite surprise dans ce maxi, j’ai fait la reprise de Beautiful Girl de Sean Kingston qui est vraiment très apprécié par le public kmer et partout dans le monde. Le moment venu, je viendrai à Yaoundé vous faire découvrir le vrai r&b kamer.

Et l’album sort quand ? Quels sont les artistes invités ?
En principe, la sortie de l’album est prévue pour le début des vacances scolaires. C’est un album de 18 titres. Il a reçu la collaboration de krotal, sir nostra, tomy hi-tek, holokost, kastra.

Quels sont les thèmes que tu abordes dans cet album ?
L’album s'intitule "Art & biz attitude", tu comprends qu’à l’intérieur que je puisse mêler l'art au sens propre du terme et le bizness qui n’est pas à négliger dans un monde capitaliste comme le notre.

Comment comptes-tu le distribuer ?
beh à travers les réseaux de distribution qui existent à savoir la pharmacie du hip hop à douala et culture Mboa. Je tiens à rappeler que s’il le faut, nous ferons mêmes du porte à porte. C’est un bel album, il est destiné à toutes les couches de la société et à toutes les tranches d’age. Donc y’aura pas de soucis, car on mettra aussi un service de vente en ligne.

N’as-tu pas peur de la piraterie ?
De toutes les façons on sera toujours piraté, je pense que le but du jeu ce n’est pas d’arrêter les pirates mais d'inculquer aux gens le fait d’acheter les cds originaux et puis je vise le marché international vu qu’ici on ne touche pas de royalties et c’est super difficile parce que les membres même de la CMC (Cameroon Music Coorporation) se déchirent pour avoir le pouvoir et nous qu’est ce qu’on devient dans tout ca?

Un contact pour tes nombreux fans ?
Ils peuvent visiter mes 2 blogs : www.myspace.com/ducz237 et www.duczonline.hi5.com. Ils peuvent aussi m’écrire à cette adresse fandeducz@yahoo.fr

Ton mot de la fin ?
beh je pense que le public kamer attendait cela, voici venu la révolution.

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Speerit s’est eteinte ce mercredi 14 mai 2008...


La rappeuse pionnière du rap camerounais (elle a été avec Vegan’s les premières rappeuses de la ville de Yaoundé, ndrl), Speerit s’est éteinte Mercredi 14 Mai à 17 heures à Bafia (département du Mbam et Kim) de suite de maladie. « Elle avait la typhoïde. Il y’a 2 semaines, j’étais à Douala lors des Jeux Universitaires avec des potes rappeurs qui venaient de toucher leur per diem, je leur avais dit que ma femme était entrain de mourir, que j’étais entrain de la perdre, mais personne n’a fait de geste. Ils m’avaient dit qu’on va t’appeler, mais hélas aucun coup de file. Je suis allé jusqu’à leur envoyer des SMS de détresse, mais rien… aujourd’hui je suis veuf… » Déclare Shy FX conjoint de la défunte, la douleur au cœur.

Depuis ce matin, les rappeurs de Douala et de Yaoundé se mobilisent pour soutenir Shy Fx et accompagner Speerit à sa dernière demeure dignement. Tous les rappeurs de Yaoundé sont conviés à une importante réunion qui aura leu ce samedi à 15 heures chez Pipiyou sis au Djeuga Palace. « Tous les gars du milieu sont invités. Montrons-nous solidaire et accompagnons notre sœur à sa dernière demeure dignement. Le but de cette réunion est de cotiser pour aider Shy Fx a réglé certains détails liés à l’enterrement » disait Sultan Oshimihn, président du comité d’organisation des funérailles.

Pour tous ceux qui veulent contribuer, bien vouloir appeler ce numéro 79 24 44 11.
Pour votre gouverne, Speerit faisait parti du groupe Force A4 (avec Amina, Vegan’s et Claudia, ndrl), elle a aussi participé à l’album du groupe Authenthik klik. Elle était en studio pour son album qui devait sortir à la fin de cette année.

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Quelques Photos du concert de Bouba au Cameroun

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jeudi 8 mai 2008

Hans Mbong : « Couleurs Urbaines : la premiere édition a ete une ecole… »


La deuxième édition du festival couleurs urbaines se tiendra du 15 au 20 juillet 2008 du coté de Yaoundé camp Sonel. Hans Mbong directeur du festival nous parle des préparatifs.

Kamerhiphop.com : Bonjour Hans, dans quelques mois (du 15 au 20 juillet 2008) se tiendra la 2e édition du festival couleurs urbaines, quel bilan fais tu de la première édition ?
Hans Mbong : Pour une première édition, on ne va pas se tortiller les doigts ou avoir fière allure. Disons simplement qu’on a tenu le pari de réaliser le festival sur le calendrier qui avait été prévu. Même si nous avons particulièrement rencontré d’énormes difficultés notamment financières ce qui nous a valu l’annulation de certains artistes à la dernière minute ou le retard accusé dans la communication autour du festival, nous avons constaté un énorme engouement du côté du public vis-à-vis de ce festival. C’est un bilan partagé entre succès et leçons. Le plus important a été d’avoir franchi cette étape et surtout d’en être sorti, galvanisé à poursuivre l’expérience.

Des gros noms étaient annoncés : Mac Tyer, Kool Shean, malheureusement aucun d’entre eux n’a effectué le déplacement. Qu’est ce qui s’était réellement passé ?
Je vous l’ai dis plus haut. Nous avons été confrontés à un problème de finances. Il y a une difficulté sérieuse à trouver des financements pour un évènement qui est à sa première édition et surtout qui présente un visage nouveau de la culture « les cultures urbaines ». Du coup, il ne nous a simplement pas été possible de les déplacer faute de moyens.

Pourquoi dans presque tous les grands festivals de hip hop en Afrique, ce sont toujours les rappeurs occidentaux qui sont les têtes d’affiches ?
Une tête d’affiches n’est pas un artiste ordinaire, que l’on voit tous les jours en spectacles. Il faut bien comme son nom l’indique qu’il soit une « tête d’affiche » c'est-à-dire un véritable support médiatique qui puisse à la fois motiver l’adhésion des sponsors et inciter le déplacement massif des populations. Or le continent particulièrement le Cameroun n’est pas rendu à un stade où la multiplicité et la diversité des talents sont comparables au paysage artistique occidental ! Ne nous leurrons pas. Il a certes des artistes talentueux ici au pays, mais au risque de se retrouver avec les mêmes tout le temps, on préfère faire venir quelqu’un de nouveau qui bénéficie d’un rayonnement international. Ceci augmente la crédibilité de l’évènement et participe à la construction de l’image du pays. De plus, il est un support médiatique sur lequel s’appuient les sponsors pour communiquer et faire leur chiffre ou améliorer leur image de marque.

Finalement à quoi sert un festival ? À révéler les nouveaux talents ou à confirmer ceux qui sont connus ?
Si je pars du principe qu’un festival est un marché ou on va vendre ce qu’on sait faire de mieux, alors je vous dirai que ce n’est pas le lieu fait pour révéler les débutants… mais notre festival se veut un lieu de rencontres, d’échanges, de formations et d’enrichissement mutuel. Donc vous comprenez que c’est à ces deux cas de figure auxquels vous faites allusion que s’adresse le festival.

Grosso modo quelle leçon tires tu de la première édition ?
La première édition a été une école. Une école qui nous a permis de poser des bases beaucoup plus solides pour les éditions avenir. Nous avons compris à quel point il est important que l’état, les mécènes et les sponsors, les villes jouent à fond leur rôle mais aussi, que la presse nationale arrête de croire que nous sommes des boîtes à fric. La culture au Cameroun a besoin d’un immense soutien de la part de tous les acteurs culturels et connexes.


Un constat, l’année dernière le festival couleurs urbaines qui n’est pas un festival hip hop a été 100% hip hop, alors à quoi doit-on s’attendre cette année ?
Je ne sais pas de quoi vous parlez lorsque vous dites que le festival a été 100% hip hop l’année dernière. Je voudrai ici rappeler que le hip hop est un segment des cultures urbaines qui, sont un concept beaucoup plus large englobant en plus du hip hop, d’autres genres d’activités exprimé par les jeunes de nos métropoles, les rollers, les jeux vidéo, le Vee-djying, le skatbord, en ce moment en Europe il y a une nouvelle danse qu’on appelle TEKTONIC…et même dans le sport (le playground, les jongleurs, les acrobates, le sport mécanique, etc.) Alors il n’y a pas eu tout ça certes mais on ne pouvait pas non plus tout embrassé à la première édition.


Sous quel signe places-tu cette 2 e édition qui arrive ?
Sous le signe de la pérennité. Je voudrais que ce soit un festival régulier, et notoire. Un rendez vous traditionnel et crédible qui s’inscrive au rang des grands festivals africains déjà connus. Mais surtout, qu’il s’affirme comme étant le pionnier et la plate forme de rencontres dans le développement et le rayonnement des cultures urbaines dans leur globalité sur le continent.

Quelles sont les innovations ?
La 2ème édition a quelques innovations. Déjà la date du festival qui passe de juin pour juillet (15 au 20) au cœur même des vacances, le visuel qui a été retenu pour cette édition est le fruit d’un concours public de création publicitaire. En termes d’activités, nous sommes en train de réfléchir sur la mise sur pieds d’une télévision contextuelle qui émettra sur le site du festival et sur les activités relatives au festival. Un recrutement de jeunes volontaires et amoureux de la communication a été déjà lancé et il se poursuit. Des grandes personnes nous ont donné leur accord de principe pour l’organisation et la mise en œuvre de ce programme U-Télé. Ensuite, nous avons élargit le champ des cultures urbaines cette année en y ajoutant le Dj-ying et le Vee-djying, mais aussi, une Battle de Coupé Décalé, le Tuning… et surtout beaucoup de formations et ateliers car nous nous sommes rendu compte du besoin qu’il y a à ajouter de la pédagogie afin de compléter leur connaissances.
Il est important de signaler que cette année le festival fera 06 jours pleins contrairement à l’année dernière ou il était divisé en deux.

Quelles sont les têtes d’affiches de cette édition ?
Permettez que ne puisse donner de noms pour l’instant de peur que l’année prochaine vous ne me fassiez plus la remarque d’avoir annoncé des noms qui sont pas venus. Mais d’ici fin mai 2008, nous seront fixés et nous pourrons vous garantir l’exclusivité.

Nous sommes à moins 3 mois de l’événement, au jour d’aujourd’hui qu’est ce qui a été fait et qu’est ce qui reste à faire ?
Tous les contacts ont déjà été noués et les préparatifs suivent leur cours normal. L’affiche officielle du festival est déjà prête et validée par les sponsors, toute la programmation internationale et locale est bouclée également. En ce moment nous sommes entrain d’organiser le travail au sein de l’équipe et briffé les nouveaux venus sur ce qu’il auront à faire, car il y a un réel besoin en ressources humaines qualifiées et dès cette année le festival va servir d’outil pratique et pédagogique pour les jeunes étudiants en communication, gestion marketing et relation publique et nous sommes d’ailleurs ravi de constater qu’il y a un engouement allant dans ce sens. Le festival aura bel et bien lieu du 15 au 20 juillet 2008 au Camp Aes-Sonel d’Essos à Yaoundé.

Peux-tu me rappeler vos contacts ?
Pour tout renseignement, bien vouloir joindre la cellule de communication au 77 93 75 41 – 75 82 28 18

Ton mot de fin ?
Que toute la presse soutienne le festival, que tous les jeunes y adhèrent et notent le rendez-vous mais surtout que les institutions et les sponsors ne nous ferment pas la porte. Le Cameroun en particulier, mais surtout la sous région a besoin d’un festival du genre.

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dimanche 4 mai 2008

Booba cartonne à Douala


Ils étaient 10.000, 15.000, peut être plus à se donner rendez vous ce mercredi 30 avril du coté de la maison du parti de Bonanjo à Douala pour assister au tout premier concert du rappeur français Booba.
Prévu pour 16h, c’est finalement vers 19h45 min que le show commence. « Nous n’avons pas vite commencé à cause de la réunion du RDPC qui se tenait au lieu du spectacle, c’est ce qui a retardé la balance. Quand j'ai payé, personne ne m’avait dit que le parti tenia une réunion ce jour, j’ai failli Peter les plombs mais certains ainés m’ont calmé… » À dit Georges Essebou Eyango à la fin du spectacle. Le programme de Booba étant changé (il devait prendre l’avion ce même 30 avril soir à 23 heures au lieu de vendredi 02 Mai comme initialement annoncé), Layone, Krotal, Parol et le groupe Holokost ont fait chacun 5 minutes de scènes au lieu de 10 (contrainte de temps oblige).
20h30min, le Duc de Boulogne, serviette sur la tête monte sur scène accompagné de ses 2 backeurs, le public comme un seul homme crie « Booba, Booba, le Duc de Boulogne… ». pendant 1 heure et demi, il passe en revu son riche répertoire discographique du haut de ses 3 albums "Temps mort", "Panthéon" et "Ouest side", que des hits ! « Boulbi », « Garde la pèche », « Pitbull », « au bout de mes rêves », « N° 10 », « Mon son » …, et le très représentatif « repose en paix »… Chaque morceau qu’il entame est repris par le public acquis à sa cause qui officiat carrément de "super backeurs".
Booba a prouvé à ses nombreux fans « qui est le boss » et qu’il reste « le N° 10 à panam ». Il lance à ce public « Douala vous êtes trop chaud... nous ne sommes pas venus ici pour blaguer, mais foutre le bordel et vous donner du bon son… ».
C’est à 22 heures qu’il a été arraché au public par son manager afin de rattraper son vol de 23heures. Le public est rentré satisfait « Booba, c’est une bête de scène, il nous a fait une démonstration du rap, de la gestion de la scène et de la communion avec le public. Je me suis déplacé de Yaoundé, et franchement je ne regrette rien car j’ai passé une soirée mémorable. C’est la première fois qu’un rappeur arrive au bled et rap une vingtaine de morceaux… » Déclare la rappeuse Amina.
Mention bien pour Georges Essebou Eyango, promoteur de l’événement et son staff. Sans gros sponsor, ils ont pu organiser ce super concert. « Nous avons été molesté à la conférence de presse par les journalistes, certains médias qui sont pourtant nos partenaires nous ont boycotté. Personne ne vendait chère notre peau, nous sommes content d’avoir réalisés ce joli coup » conclut un membre du comité d’organisation.
Mention bien au public aussi qui, en plus de sa sincère chaleur que l'artiste n'a pas manqué de féliciter, a été très discipliné "jusqu' au bout de leur rêve"...

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Ménélik revient à la musique sous un nouveau nom : MNLK


Célèbre dans les années 1990 sous le nom de scène de Ménélik, le rappeur d’origine camerounaise a quitté les feux de la rampe pour se lancer dans les affaires. Il revient aujourd’hui à la musique sous un nouveau nom : MNLK

C’est l’histoire d’un mec qui a toujours eu la chance pour compagne. Dés qu’il se pose quelque part, c’est à coté de quelqu’un qui fera prendre à sa vie un tour nouveau. « C’est vrai que j’ai eu du bol », admet Albert Tjamag, plus connu dans les 90 sous le nom de scène : Ménélik. Le regard déterminé, il jure que ce n’est surement pas aujourd’hui, à 38 ans, qu’il va laisser la fortune lui jouer des tours…
Dans son grand appartement parisien, à deux pas du centre Pompidou (les fruits du succès ont été sagement investis), le salon de Ménélik lui sert aussi de bureau. Deux ordinateurs portables ibook au design impeccable trainent une table basse. Bien alignés sur des étagères, les disques vinyles de ses maitres de musique : George Clinton, The Isley Brothers, The O’jays… le bouc taillé avec soin, en polo et pantalon noirs – mi « streetwear », mi – bourgeois -, il ne dépare pas dans cet environnement ultra parisien. Bobigny est loin, Yaoundé plus encore. L’Afrique l’a conduit vers la banlieue vers le rap vers… les affaires et les parcours de golf. Sur tout cela, il semble résolu à faire le point. Pour mieux repartir. En chansons.

Dans son dernier album, qui sortira en France le 21 avril, Albert Tjamag renait sous un sigle étrange : MNLK. Ménélik – nom du roi d’Ethiopie qui résista à l’invasion italienne – est mort, « vive MNLK », clame la pochette. A l’évidence, le nouvel Albert a pris de la bouteille. Il veut témoigner des blessures de la vie. Les années paillettes semblent décidément bien loin !
Loin aussi, sa rencontre avec Claude m’barali, en 1989, à l’université paris-VIII, où les deux jeunes gens suivent les cours de sociologie urbaine de Georges Lapassade. Albert est en licence mais se passionne pour la musique. (Claude m’a chanté caroline, je lui ai fait écouter mon Malcom x, mixé sur du chant grégorien. Claude est devenu Mc solaar, et moi Ménélik).Quelques mois plus tard, solaar devient le pape du rap français, on le voit sans arrêt à la télé. Albert l’accompagne en tournée, en France et en Afrique. Avant de voir son nom figurer sur des compilations anglaises, japonaises et allemandes. En 1995, son premier album sort. L’année suivante, il reçoit la victoire de musique, catégorie (révélation masculine).

Douze ans plus tard, Albert ne se reconnait plus dans l’esprit de rébellion si cher aux rappeurs. Il a d’autres préoccupations. (Quand on a 20ans, on ne peut pas parler de divorce, on ne connait rien de à la vie. Quant on en a 38 et qu’on a deux filles de 7et 8 ans, oui) constate papa Ménélik, qui évite quand même soigneusement de s’étendre sur sa récente rupture sentimentale. Domaine privé …
Ce qui, en revanche, est de notoriété publique, c’est que le rap est resté un genre musical de jeunes, cartonné à la violence de la petite couronne parisienne. Foin de cette ghettoïsation malsaine !(Les rappeurs sont des musiciens qu’on n’autorise pas à vieillir) regrette –t-il. Ménélik préfère croire qu’a l’approche de la quarantaine en dépit des poils blancs qui poussent sur le menton on a encore des à dire. Et pas uniquement par la musique.

Le chanteur entend bien, par exemple, interpeller Nicolas sarkozy, par voie de presse, sur sa politique africaine. (Les africains qui ont de l’argent ne le réinvestissent pas. En Afrique, tout est cool, mais il ne se passe rien. La France doit arrêter de soutenir des chefs d’état qui restent immobiles.) les messages de MNLK sont plus politiques plus (mondialisés) que ceux de Ménélik. Parce qu’Albert Tjamag a grandi. Parce que, français d’origine africaine ,il a,dit-il,(vécu toute[sa]jeunesse dans l’illusion d’un retour au pays)avant de ([se]rendre compte un peu tard qu’on [lui]avait menti]parce qu’une fois déterminé à construire quelque chose de en France il a lancé une ligne de vêtement de golf et se heurte aujourd’hui au fameux(plafond de verre).

Mais pourquoi donc ce franco camerounais, né à Yaoundé en 1969, « regroupé familial » dans les années 1970 avant de devenir star de banlieues, est il allé se perdre sur les fairways ? Considéré en France comme un sport élitiste, le golf ne concerne guère que les privilégiés de saint nom la bretèche ou de Deauville. « C’est un ami, le réalisateur Djamel Bensalah, qui m’a entrainé sur le green, il y a une dizaine d’années, explique Albert. C’est un sport exigeant, codifié, ou il faut être patient et respectueux de son adversaire. Ça m’a beaucoup calmé. On passe des heures à marcher et on ne joue finalement que quelques minutes. Comme la vie, il y’a beaucoup de moments ou tu perds ton temps et quelques instants très importants. Ceux là, il ne faut pas les louper !»

Comme aujourd’hui, par exemple, ou sept ans après avoir renoncé à la scène, puis s’être installé à cannes pour se reposer, prendre l’air et faire des enfants, il s’est résolu à faire son grand retour. Son album est le fruit d’une double rencontre. D’abord avec Eesks – or, un jeune musicien. Puis avec Mathieu Toulza – Dubonnet, un ancien champion de judo et de kung fu d’origine nigériane reconverti, lui aussi dans les affaires. Les deux hommes étaient assis cote à cote lors d’une table ronde d’entrepreneurs, au sénat. Mathieu lui a proposé de produire les seize chansons de l’album. Le pari est risqué.

La planète rap apprécie modérément les mélodies douces et les textes naïfs de Ménélik. La vérité est qu’on ne pardonne pas à l’ex petit banlieusard fasciné par le public Enemy d’être passé du coté des nantis. A preuve, son salon est aussi grand que la pièce dans la quelle il vivait avec ses parents et ses quatre frères lors de leur arrivée en France, il y’a trente ans… si la sauce prend, l’égo de l’artiste ne s’en portera pas plus mal. Et puis, il l’admet volontiers, un retour triomphal ne serait surement pas de nature à nuire à ses affaires….

Créée en 2003 avec Lubin Kadima – les deux hommes, c’est désormais une habitude, étaient assis cote à cote lors d’un gala -, la marque Cruz Golf couture a fait son trou dans le milieu du golf, grâce à ses pantalons à carreaux et ses vestes en tweed distribués chez proshop (les magasins implantés dans les clubs). Son chiffre d’affaires ? 300.000 Euros. Modeste. « C’est un milieu très fermé explique Albert. Pour répondre à la demande, il faudrait investir pour faire tourner les usines. Mais les banques ne font pas leur boulot. Au début, on nous a traités des fous. Deux blacks dans ce milieu, vous pensez ! Cinq après, nous sommes toujours là. »

Chez les jeunes golfeurs, on approuve. « Ils ont donné un coup de pied dans la fourmilière. Les sportifs apprécient la qualité de leurs vêtements, qui dépoussièrent l’image vieillotte de ce sport », explique Mathieu, un golfeur amateur. Pour véritablement percer, il ne reste donc plus à Albert Tjamag qu’à asseoir un jour à coté d’un généreux banquier…

Source Elise Colette pour le journal jeune Afrique.

lundi 28 avril 2008

Diam`s à Yaoundé : 75 personnes évanouies au cours du concert à l`Hôtel de ville


La rappeuse a arrêté le spectacle pour préserver la vie de son public, selon les organisateurs.

Annoncé à grand renfort de promotion, le concert de la rappeuse française Diam`s qui a pourtant débuté dans la ferveur populaire s`est terminé en queue de poisson. C`était samedi, 26 avril dernier à l`esplanade de l`hôtel de ville de Yaoundé. Près de 70 000 personnes, selon les organisateurs, étaient pourtant venues assister à ce concert unique qui, de surcroît, était gratuit.


A 17h, l`heure prévue pour le début du spectacle, les entrées de l`hôtel de ville étaient fermées, à la demande de l`artiste, qui réalisait des essais. Ils n`ont été ouverts au public qu`autour de 18h, sous la pression de la foule, chacun voulant être aux premières loges. Sous l`effet de la chaleur, de la fatigue ou de l`hystérie, plusieurs personnes ont suffoqué et se sont évanouies. De source policière, on a dénombré au moins 75 personnes victimes de malaise et plusieurs spectateurs blessés.
A 20h30, les techniciens sur le podium. Une heure plus tard, quelques artistes, dont Thierry Olemva et les Stars de demain 2008, sont montés sur scène et on essayé de faire un show. L`essai n`a pas duré plus de 30 minutes avant d`être abandonné. Le délégué du gouvernement, hôte de l`évènement, a tenu à rassurer les milliers de fans découragés.
Autour de 23h, Diam`s a fait sa première apparition sur la scène, avec le titre " Dans ma bulle ", qu`elle sera obligée d`écourter malgré les acclamations de son public. Le son et l`éclairage étant quelque peu défaillants. A plusieurs reprises, l`impresario, Tony Nobody, a demandé aux spectateurs de ne pas marcher sur les câbles électriques posés à même le sol. Le phénomène étant à l`origine des problèmes techniques observés. Ce n`est qu`à minuit que le gros de la foule s`est résolu à quitter l`esplanade de l`hôtel de ville, alors que sur le podium, les techniciens commençaient à démonter les installations.
Face l`échec de la soirée, la rappeuse française a pleuré de déception dans sa loge. Elle avait, en effet, dit sa détermination à faire ce concert au cours d`un point de presse qu`elle a donné jeudi dernier, à sa descente d`avion. Diam`s avait aussi avoué avoir personnellement insisté auprès de son manager pour la tenue de cet évènement au Cameroun.
Orange Cameroun, le partenaire principal à l`organisation, explique cette situation par le nombre élevé de spectateurs : " La passion pour Diam`s a été trop forte, nous avons eu plus de monde que prévu et cela a entraîné des débordements. Le concert n`a pas pu s`achever parce que l`artiste a craint pour la vie de son public. Compressés comme les gens étaient, il pouvait y avoir un accident fatal. Et il n`y a rien d`aussi cher que la vie humaine. Nous voulons cependant dire merci aux Camerounais qui sont venus au concert ", a déclaré Samuel Eboua Ngondi, le directeur de la communication de Orange Cameroun.
Selon nos sources, Diam`s devrait publier un communiqué à l`attention des Camerounais, dans les prochains jours.

Stéphanie Dongmo

Lejourquotidien.info

Georges Eyango [ « Je confirme que Booba sera en spectacle à Douala le 30 Avril » ]


2008 est en passe de battre tous les records en matière de spectacles : le roi de la dancehall Sean Paul a mis le feu le 21 Mars aux berges du wouri, la rappeuse Diam’s donc le spectacle du 19 janvier avait été annulé pour « cause de maladie », revient à Yaoundé le samedi 26 avril, Booba le plus ricain des rappeurs français, 3 fois doubles disques d’or quant à lui se produira le mercredi 30 avril du coté de la maison de parti de bonanjo. En 4 mois on a eu (ou on aura) droit à 3 spectacles de haut niveau. S’il est bien vrai que le spectacle de Sean Paul a été soutenu par MTN et celui de Diam’s par Orange, celui de Booba a le mérite d’être organisé par un jeune camerounais vivant en France, sans sponsor s’il vous plait.

A 31 ans, Georges Eyango Essebou, promoteur d’Eyes Concept Productions décide de donner une nouvelle impulsion à sa carrière. Né au Cameroun, il ira nourrir les rangs de la diaspora camerounaise en France au début des années 80. Nanti d’une maitrise en gestion des entreprises, il entre dans le monde professionnel par le service clientèle d’une multinationale, ou il fait ses classes avant d’être promu au service marketing de la même compagnie. Il s’attaque enfin à ce qui le passionne vraiment : l’organisation des soirées. Les plus grands Djs de la place parisienne (poska, lord issa) pour ne citer qu’eux, s’arrachent ses offres. Il reste dans l’organisation, mais jette son dévolu sur les concerts spectacles. Quelques années de préparation et plusieurs aller – retour au Cameroun après, le voici sous contrat… Booba.

Dimanche 20 avril, il est 16h20, nous sommes à exactement 10 jours du spectacle de Booba, le carrefour Bastos habituellement mouvementé est calme. De passage à Yaoundé pour « vérifier si Media plus a mis les affiches dans la ville », Georges me reçoit pour l’interview. « Je dois reprendre le car ce soir pour Douala, et demain je repart sur Paris chercher Booba. Si ça ne te gène pas en travaillant, je peux répondre à tes questions. Je suis désolé » me dit Georges Eyango. Au cyber de Pizza Roma assis devant son laptop, accompagné par Duprey Koual, l’un des presentateurs du spectacle (avec Tony Nobody), il répond à mes questions.

kamerhiphop.com: Bonjour Georges Eyango, tu es le promoteur d’Eyes Concept productions, structure qui fait venir Booba au Cameroun. Alors question simple, tu confirmes que Booba sera bel et bien en spectacle à Douala le 30 Avril ?
Bonjour Georges : Bonjour. Je confirme que Booba sera en spectacle à Douala le mercredi 30 Avril à partir de 16 heures à la maison de parti de Bonanjo, Le contrat est signé depuis un bon bout de temps. Là je remonte sur Paris le chercher.

Tu confirmes également que tout est fin prêt, c'est-à-dire la sono, la salle, la sécurité…
Tous ses aspects ont été vus. Je peux également confirmer que tout est prêt. C’est vrai qu’il reste quelques détails à régler mais d’ici le 30 avril tout sera fin prêt.

Le spectacle se passera à La maison du parti de Bonanjo qui à mon avis n’est pas très grande comme salle et ne peut contenir le monde que vous attendez. Alors comment allez-vous procéder ?
La maison du parti est très grande. Si on retire la scène, c’est quasiment un terrain de football. Sinon, le premier arrivé est le premier servi. Au Cameroun en général et à douala en particulier nous avons un souci d’espace réservé à ce genre de manifestations, nous sommes obligés de faire avec. Le stade Mbappé Leppé étant en réfection, donc il ne reste que la maison du parti qui est quand même un espace accessible.

Pourquoi n’avoir choisi que la ville de Douala ? Et Yaoundé ?
Je dirais que le choix est purement d’ordre économique. Pour des raisons de coup très élevé, nous avons décidé nous limiter qu’à douala. Nous avons appris tard la date des jeux universitaires (qui se tiennent du 20 au 26 avril à douala, ndrl). Nous nous sommes dit qu’elle devait aller jusqu’au 30 et clôturer avec un artiste de premier ordre, étant donné que tous les jeunes se trouveraient de ce coté. C’était une bonne occasion de clôturer en beauté les jeux.

Booba et sa délégation arrivent au pays le dimanche 27 avril et ils repartent le 02 Mai, ils passeront 6 jours. Financièrement ça doit être lourd…
Booba arrive avec une délégation de 6 personnes. Comme tu dis, financièrement c’est lourd mais nous avons laissé ce temps en espérant qu’un sponsor ou un annonceur pourrait se manifester. Je ne prive pas le public de Yaoundé, c’est juste un souci de trésorerie, sinon mes événements c’est Douala et Yaoundé.

Le 29 il sera au pavillon laquintinie pour une action humanitaire, qu’est ce qui se cache derrière cette visite ?
Tu sais Booba m’a dit qu’il ne voulait pas venir en coup de vent, c'est-à-dire venir faire le show et repartir. Connaissant l’attachement qu’il a pour sa mère, il a tenu à ce qu’on fasse ce geste. C’est un élan de solidarité à l’endroit de ces mamans. Une palette d’eau minérale ne coute rien mais c’est le geste qui compte.

En parcourant le chronogramme de l’événement, je n’ai pas vu une rencontre entre Booba et les rappeurs du bled, pourquoi ?
La rencontre entre Booba et les hip hoppeurs du bled est prévue. Le chronogramme que vous avez a été juste condensé. Sinon, il est prévu une rencontre sous forme de diner ou de déjeuner au cours de la quelle, Booba apportera de son expérience à ses collègues du mboa, il a quand même été 3 fois doubles disques d’or en France. Le lieu de la rencontre n’est pas encore défini. J’ai également discuté de cela avec Joyce de la RTM, je lui ai demandé de nous faire une préposition, donc nous attendons…

Tu es né au Cameroun, grandi en France, tu as un boulot stable. Alors qu’est ce qui t’a amené dans l’événementiel, dans le showbiz ?
Par passion, j’ai commencé par organiser des soirées. Les plus grands DJ de la place parisienne Poska, Lord Issa pour ne citer qu’eux s’arrachaient mes offres. C’est un métier difficile mais ça reste un métier comme les autres. Il est bien vrai que organiser une soirée est plus simple alors qu’organiser un spectacle est très compliqué. Sinon, j’ai mis mon savoir et mes relations en application.

Après Booba, comptez-vous ramener d’autres stars mondiales du Hip Hop au bled ?
Pleins d’artistes sont sur la liste, je ne citerai pas encore tant que le contrat ne sera pas signé. Par respect pour les artistes et pour mon bizness, je préfère ne rien dire. Sinon, les artistes qui sont sur notre liste ont été choisis par un sondage fait sur un échantillon du public de douala et Yaoundé. Sinon tout le monde connait les artistes qui marchent en ce moment et tout le monde connait Booba.

Tu es appuyé par, Mlle Amanda Njawé, communicatrice et férus du showbiz et une sympathique équipe de dix professionnels avérés. Un spectacle pareil, c’est beaucoup de millions, alors qui se cachent derrière Eyes Concept productions ?
Derrière Eyes Concept Productions se cache un jeune camerounais, Georges Eyango Essebou c’est mon nom. Je suis âgé de 31 ans, j’ai quitté le Cameroun à l’âge de 6 ans. Malgré toutes ses années passées en Europe, j’aime toujours mon pays le Cameroun, il est toujours en moi. Comme le dit l’adage « rendre au Cameroun ce qu’il t’a donné ». La moyenne d’âge au Cameroun étant de 19 ans, les jeunes ont besoin de divertissement et mon projet est d’ordre humanitaire d’où le slogan de ce spectacle « des Mots pour des Maux ».

La plus part des jeunes africains ne rêvent que de l’Europe et toi tu fais le contraire c'est-à-dire un retour à la source, Pourquoi ?
Qu’on arrête de mentir aux jeunes. J’entends toujours les gens dirent « le pays est dur », je dis qu’il n y a pas un endroit sur cette terre ou les choses sont faciles. En tant que noir, il y a certains boulots qu’on peut faire en Europe, d’autres pas. Le conseil que je pourrais donner à mes jeunes frères, c’est de faire les études. Car, qui dit bonne position dit bon niveau scolaire. L’occident c’est bien mais chez nous c’est encore mieux. J’en connais beaucoup qui bossent au pays et qui sont épanouis avec des salaires conséquents. Une bonne génération est au bord de la retraite, donc il faut des gens pour gérer le pays…

Un contact pour ceux qui voudraient réserver leur place ?
Ils peuvent appeler aux 79 47 56 70 ou 99 7331 71 ou écrire à eyesconcept@yahoo.fr

Ton mot de fin ?
Très beau site, je vous encourage à continuer car vous êtes sur le bon chemin. J’invite les jeunes de Douala, de Yaoundé et ses environs à venir massivement au concert car Booba promet des bonnes choses, bref pleins de bonnes surprises. Je termine par cette devise : Peace – Love – Unity.
Pour en savoir plus sur Eyes Concept, visitez notre site Internet http://www.eyes-concept.com

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C'est finalement demain, lundi 28 avril 2008 que le duc de boulogne Booba et son equipe débarquent à Douala, nous confirme Georges Eyango, le promoteur de l'évènement pour 5 jours.

"Des mots contre des maux", c'est la thématique de cet enorme évènement signé Eyes concepts qui présente pour la première fois au Cameroun, Booba, le plus ricain des rappeurs français en concert 100% live à la maison du parti de Bonanjo le Mercredi 30 Avril 2008.

Entre autres articulatoions de son séjour, est prévue une visite à la maternité de l'hopital laquintinie de Douala et une rencontre de travail et d'échange avec les arrtistes hip hop du bled.

Pour asssurer la prémiere partie, une sélection musclée a été également faite pour le plaisir des amateurs de bon rap. Rien de moins que Krotal, Holokost, Parol et Hotclan.

Présentation Tony Nobody et Dupree Koual. Pass : 3500 FCFA et 10 000 FCFA (VIP)

Booba au Cameroun, un évènement Eyes Concepts.

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Diams au Cameroun, le concert n’a pas eu lieu !


Quel gâchis ! Serait-on tenté de dire. Annoncé pour le 19 Janvier, annulé pour cause de maladie, reprogrammé pour le samedi 26 avril, le concert de Diam's a connu des fortunes diverses. Tout a pourtant bien commencé avec son arrivé au pays le jeudi 24 avril, la conférence de presse qu’elle a donné et les émissions radio et télé aux quelles elle a participé.

Samedi 26 avril, jour du spectacle, il 12h30min, nous sommes à l’esplanade de l’hôtel de ville lieu ou se déroulera le concert, l’ambiance était bon enfant. Tout le staff était présent : Patou Ebongué, Yves de Mbella du coté du coté de l’organisation, Mme Valérie Tiacoh, Samuel Ngondi Eboua et Blaise Etoa… du coté du sponsor Orange, Ajajo, Silvan kom, Paul Mahel, Panie, Hans Mbog et bien d’autres. Les hommes de Médias n’étaient pas en reste (Tony Nobody, BIG Jo et Ives de Landry de 100%, Picksso Black, l’équipe de kamerhiphop.com…), C’est dire l’intérêt que tout ce beau monde porte à ce spectacle. Les techniciens étaient entrain d’installer le matos « avec l’expérience que j’ai, le matos sera monté dans 3 heures du temps, donc la balance commencera autour de 16h 30min » disait Tony Nobody à Layone au téléphone.

En cette période de saison de pluie, les dieux ont exhaussé nos prières, pas de pluie à l’horizon. A Yaoundé ce samedi 26 avril, il fait beau, donc toutes les conditions étaient réunies pour que le spectacle se passe dans des très bonnes conditions.

16h30min, les vigiles vident l’esplanade « tout le monde dehors » martèlent ils, histoire de prendre position afin de pouvoir mieux contrôler ces spectateurs qui arrivaient en masse. A 18h45min, toutes les portes de l’esplanade de l’hôtel de ville étaient toujours fermées, Pour un spectacle prévu à 17h, l’attente devenait insoutenable. C’est à ce moment là que le public commence à escalader la clôture, quelques personnes tombent, se blessent et d’autres se font marcher dessus. Les vigiles qui étaient sensés mettre de l’ordre sont dépassés. Les sapeurs pompiers venus en nombre réduit ne peuvent que constater les dégâts. De source sure, on a dénombré plus de 50 personnes victimes de malaise et plusieurs spectateurs blessés. C’est finalement vers 19h30 min que les portails ont été ouverts.
Tony Nobody essaye de refaire reculer le public, mais personne ne l’écoute, Thierry Olemba vient à son secours mais rien. L’arrivée du délégué du Gouvernement, M. Tsimi Evouna ne changera pas grand-chose. Le public survolté, surchauffé n’attendant qu’une personne : Diam's. Layone, Franky P, Lady B qui devaient faire la première partie n’ont pas pu faute de temps. C’est finalement vers 22h qu’elle monte sur scène. A peine un couplet de son titre « la boulette », que le son s’arrête. Dans la foule on entant les gens murmurés « c’est le cable qui est débranché, ils vont arranger et le concert va reprendre. Elle ne peut pas quand venir au camer et back comme ça… ». 23h, une partie du public a compris que le spectacle ne pourra pas reprendre, il se résout à rentrer, très déçu. Les pleins insistants finiront, bien après minuit, par abandonner, certains emportant des chaises en plastiques pour marquer leur frustration.

En complément,voici les réponses de Samuel Eboua Ngondi, directeur de la communication d'Orange Cameroun, Propos recueillis par le quotidiens mutations

Le directeur de la communication d'Orange pense que le sponsor est victime de la passion des fans pour Diam's.

De nombreux incidents ont émaillé le spectacle du 26 avril dernier, malgré les assurances qui avaient été données tant au niveau de l'organisation que de la sécurité. Qu'est-ce qui n'a pas marché ?
Nous avons été victimes de notre côté cœur qui voulait qu'on offre gratuitement aux Camerounais, une belle affiche. Victimes aussi que la passion de Diam's l'ait emporté sur les estimations que nous avions faites. Nous attendions 20.000 personnes sur le site et nous avions exigé de l'organisateur qu'il mette en place une organisation qui puisse couvrir 30.000 personnes. Lorsque nous avons ouvert les portes vers 17h45, nous avons eu une ruée vers la scène. On ne s'attendait pas que l'esplanade soit couverte de monde aussi rapidement.

Au-delà de cette "gratuité ", il fallait pourtant montrer patte blanche pour avoir accès à l'esplanade de l'hôtel de ville ?
Nous sommes partis d'un concept de gratuité. Après, nous avons estimé qu'il était injuste de ne pas reconnaître que ce concert, nous le devions à un certain nombre de personnes : les clients Orange. Si vous êtes un client Orange Forfait Joker, vous bénéficiez automatiquement du "pass"; si vous voulez accéder à cette qualité, c'est une opportunité mais qui vous offre en bonus une entrée. On avait prévu ces "pass" pour canaliser le flux de personnes.

Ce qui n'a pas été le cas…
C'est pourquoi je vous parle de la passion pour Diam's. Quand on a une telle envie, on ne résiste pas même aux forces de l'ordre. De 20.000, vous vous retrouvez à 60.000, 70.000 personnes selon le Délégué du gouvernement. Les critiques vous parlent de 100.000 personnes. C'est vrai que nous étions en deçà des prévisions. Nous devons humainement avouer que nous avons été débordés. Si nous avions eu 20.000 personnes, les choses se seraient passées à la perfection. Je crois qu'on devrait pouvoir dire bravo à Orange d'avoir tenu la promesse de faire venir Diam's, d'avoir quand même tout mis en place pour que ce concert puisse se tenir dans de meilleures conditions, même si on n'et pas allé au bout de la manifestation.

A cause des couacs observés au niveau de l'organisation ?
Comme je l'ai dit, nous avons été tout simplement victimes de la passion pour Diam's. Je ne peux pas dire autrement ce qui s'est passé. Quand je parle de débordements, le terme est pesé dans la mesure où cette masse de personnes a pu entraîner la déconnexion des câbles qui devaient alimenter les écrans géants et les appareils de sonorisation. Devant un ouragan comme celui-ci, il n'y avait pratiquement rien qui résistait. C'est pour cela que je dis et je redis qu'aujourd'hui, nous devons avoir le sourire de nous rendre compte qu'il y a eu beaucoup plus de peur.

Il y a eu des évanouissements et on parle de blessés et même de morts. Qu'en est-il ?
Chaque fois qu'il y a mouvements de foule partout dans le monde, vous avez des bousculades, de l'hystérie, des évanouissements. Cela arrive partout et on ne l'a jamais souhaité. Dès que nous nous sommes rendus compte que ça craignait, on a décidé, sans faire d'annonce, d'arrêter le spectacle pour préserver des vies humaines. Ce n'est pas une question de responsabilité, c'est une question d'humanité.
Le dispositif sanitaire avait prévu des pompiers et le Samu pour pouvoir procéder aux premiers soins des personnes blessées ou qui ont perdu connaissance et l'évacuation vers des centres appropriés, notamment les services d'urgence de l'hôpital général. Beaucoup de réanimations ont été faites sur place et il y a eu une dizaine de personnes qui ont été transportées à l'hôpital parce qu'on n'a pas pu les réanimer sur place. A l'hôpital général où je me suis rendu ce matin [hier dimanche], le bilan est formel. Aucun cas de mort. On ne m'a même pas dit qu'on a soigné des blessés. Peut-être que quelqu'un a pu avoir une écorchure par les bousculades sans qu'il ne se soit signalé pour qu'il y ait une intervention.

http://www.kamerhiphop.com

lundi 21 avril 2008

Concert: Orange confirme Diam's, au cameroun le 26 Avril...


L'affaire à fait couler beaucoup de salive depuis... Mais cette fois Diam's en personne, confirme sa venue au Cameroun, s'etant excusée pour le désagrément de janvier dernier.

C'est finalement au Cameroun, (les veinards), à l'hotel de ville de Yaoundé que la rappeuse Diam's a choisit de terminer la grande tournée mondiale "Autour de ma bulle" de son album disque de diamant "Dans ma bulle".

Le public camerounais a assurement prit son mal en patience, mais l'attente vaut certainement l'artiste ! Diam's, LA grosse pointure actuelle du rap français et toute son équipe débarque donc au cameroun, le jeudi 24 Avril en vue du méga concert live qu'elle donnera le samedi 26 à 17H.

Pour assurer la première partie de Diam's, rien de moins que Layone, qui arrive demain en vol spécial, Koppo, lady B, Franky P et le X Thriller P pour ne citer que ceux là...

Pour ceux qui se posent des questions quant au conditions d'accès, sachez que orange offre un pass à tous les clients forfaits joker...

kamerhiphop.com

dimanche 13 avril 2008

Gabon: Wendy


Wonda Wendy est une artiste aux multiples talents: Auteur, compositeur, interprète et choriste émerite, cette artiste d’origine gabonaise a fait ses premiers pas dans l’industrie musicale via une compilation intitulée “l’Univers des Lasacrs” sortie en 1999 et mettant en scène des artistes de renom parmi lesquels on retiendra notamment Oxmo Puccino ou le groupe marseillais Iam. Wendy appartient alors à un trio de rap feminin nommé S’ Kira. La jeune femme se laisse ensuite aller au chant et grand bien lui en prend puisque très tôt elle va faire partie des choristes les plus prisées du milieu, en témoignent ses collaborations avec les groupes Saian Supa Crew, Baobab, Tairo pour ne citer que ceux-là. Wendy prête également sa voix pour des choeurs-studios sur des projets d'artistes mondialement connus comme Sizzla, Cappleton et elle participe dans le même temps à de nombreuses compilations, la plus recente etant le projet “Black Marianne” Dans ce premier album intitulé C’EST QUI CETTE GO, la jeune femme nous donne un aperçu de son métissage à travers un disque tantôt féministe, tantôt drôle et festif dans lequel s’enchevêtrent les influences soul, hip hop, reggae qui font son univers musical. “C’est qui cette go” conte le Gabon vu par les yeux de cette afropéenne qui revendique sa mixité culturelle comme étant un atout majeur. Un premier album qui apparait donc comme un aboutissement mérité pour cette "noire panthère" qui arpente depuis dix ans maintenant les scènes Soul franciliennes et européennes. Les productions sont signées Lord Ekomy Ndong exceptées deux perles produites par Gyver Hypman (qui a travaillé aux côtés de Saian Supa Crew) et Dj Taishi.

Pour plus d' info : http://www.myspace.com/cestquicettego
http://www.myspace.com/wondawendy

lundi 24 mars 2008

Concert : Sean Paul se fait camerounais


Le déhanché du Jamaïcain et de ses danseuses a crée l'émeute parmi les 30.000 spectateurs de vendredi à Douala.
Les premières filles s'évanouissent 15mn après la montée sur scène de Sean Paul. La Croix rouge installée dans les back stages, va être débordée quelques minutes plus tard en procédant à des évacuations. La respiration saccadée, ces jeunes filles n'arrêtaient pas de murmurer : "Mon coeur va s'arrêter " ou " Je veux encore le voir ". L'émotion a atteint son paroxysme à la Base Elf de Douala sur les berges du Wouri vendredi 21 mars dernier lors du concert de la star international de Ragga Dancehall, le Jamaïcain Sean Paul, arrivé la veille directement de Kingstone (Jamaïque). Les organisateurs avaient annoncé 20.000 billets en vente, mais ceux qui n'ont pas pu s'en procurer comme Hervé Njankwa étudiant à l'université de Buea parce qu'il voulait "d'abord le voir avant de prendre mon ticket", ont dû se contenter des toitures des bus de Mtn sponsor de l'évènement, pour voir l'artiste en live avec 20 musiciens et danseuses.

Le public avait été mesuré pendant la première partie faite par Sultan Oshimin et les Rapconteurs Krotal, Danièle Eog, Big B-zy et le Bantou pô si. D'abord parce qu'on avait annoncé un spectacle en live, mais que les locaux ont fait du Play back avec une platine et deux micros ce qui a rabaissé le niveau de leur prestation. Le groupe Macase n'a malheureusement pas sorti les instruments de leur housse. C'est donc un public affamé qui va accueillir l'artiste de ragga qui a le débit le plus rapide au monde. Son frère, Jason Henriques, alias Dj Jigzagula, la doublure de Sean Paul va se faire le devoir de réchauffer le public. Il réussit puisque avant la montée sur scène de Sean Paul, à 20h15mn, le public est déjà debout, les bruits de chaises cassées accompagnent les cris.

Nudité
Tout de noir vêtu, tenant une serviette blanche à la main, Sean Paul entre en action. Le déhanché est mortel. Jeunes et vieux sautillent sur des airs de Gimme the Ligth, Like Glue, Punkie et Get Busy. Il est accompagné dans son répertoire par le public qui connaît jusqu'au refrain. S'il faut reconnaître que Sean Paul est un monstre de scène pour la gestion professionnelle de tous ses éléments, ce sont ses quatre danseuses qui rajoutent le feu aux poudres. Les filles sorties du même moule semblent avoir signé un pacte avec l'indécence et la provocation. Les petites culottes de quelques millimètres laissaient les bas de mailles noirs galbés de longues jambes. Conscient de l'effet de ses filles, Sean Paul conscient de l'effet de ses filles aux longs cheveux savait revenir au devant de la scène avant que les hommes ne fassent une crise d'apoplexie.

Lorsque l'artiste introduit le titre "Im still in love with you" le duo avec Sasha, le cordon de sécurité lâche. Les forces de l'ordre sortent quatre énormes dobermans. Rien n'y fait. Les 30.000 personnes commencent à osciller comme un énorme serpent. Sean Paul a presque les larmes aux yeux d'émotion et dit à s'époumoner " I love Cameroon ". Et le public camerounais alors ! Malgré la médiocrité du son qui devenait inaudible quelques mètres après la scène, les spectateurs sont restés jusqu'au bout. Pour son titre au revoir, le jamaïcain s'est changé aux couleurs camerounaises avant de s'enrouler du drapeau tricolore frappé d'une étoile. Les camerounais étaient conquis. A tel point que lorsque l'artiste est sorti de la scène, le public ne l'a pas réalisé. A 22h30mn tout était redevenu calme, le grondement des vagues du fleuve rappelait que le Wouri reprenait possession de son territoire. Les présents à ce concert venaient de vivre un moment mémorable. Malheureusement, maliens, sénégalais et ivoiriens ne vont pas vivre des moments aussi intenses car le reste de la tournée a été annulée.

Marion Obam

Quotidien mutations


Sean Paul électrise les foules

(extrait de l' article )

Quatre victimes derrière le podium
C’est sous une forte escorte de gendarmes que Sean Paul et son groupe sont sortis de la base Elf. Visiblement émus de la chaleur du public et satisfaits d’avoir tenu la promesse des fleurs. En retour, l’ascenseur est renvoyé. “ Sean Paul est génial. Je le trouve trop beau. En plus il chante et danse bien. Je suis folle de lui”, déclare une jeune fille tombée en pâmoison.
Les fausses notes de ce spectacle ont été entre autres, l’absence de déclaration de l’artiste aux médias malgré un point de presse prévu et ajourné à l’arrivée de l’artiste, une conférence de presse avortée á l’hôtel Sawa et nonobstant les démarches infructueuses des journalistes. L’échange prévu par les organisateurs entre les jeunes et Sean Paul n’a pu se tenir au collège moderne des Lauréats à cause de la forte présence des foules. Craignant tout débordement, le rappeur a rebroussé chemin. Quatre victimes des chocs émotionnels étalées derrière le podium, ont été réanimées par une dizaine de secouristes de la Croix rouge et du Samu. Une victime de traumatisme crânien a été évacuée manu militari.

Par Alain NJIPOU (Stagiaire)

Le Messager


Une trentaine de jeunes s`évanouissent au cours du concert



Le boss de la Dance Hall a offert une prestation légendaire
Il est un peu plus de 21h30 quand Sean Paul revient sur scène après s`être retiré quelques minutes auparavant. Il a autour du cou le drapeau du Cameroun et porte un tee-shirt aux couleurs vert, rouge et jaune estampillé "Lions Indomptables".

Le public exulte, se déchaîne. La sécurité perd la maîtrise de la situation. Près de 500 militaires, gendarmes et agents de sécurité sont mobilisés pour la circonstance. Heureusement, la grille qui sépare le public du podium joue son rôle. Dans cette effervescence, de nombreux jeunes garçons et filles s`évanouissent. Les secouristes éprouvent des difficultés à se mouvoir dans la foule pour les transporter. Des spectateurs se mettent à contribution. Des éléments de la Croix-Rouge et les équipes du Samu sont débordés. Ils essaient comme ils peuvent de les réanimer. 33 personnes sont enregistrées sur les fiches du Samu. Le diagnostic du médecin est sans équivoque : "Choc émotionnel". Six sont conduits d`urgence à l`hôpital Laquintinie. Le cas le plus préoccupant est celui d`un jeune garçon, 20 ans environ, non identifié. Dans sa chute, il s`est brisé le crâne. Aux dernières nouvelles, il serait hors de danger.
Le spectacle s`était jusque-là déroulé sans incident. Du moins, jusqu`à ce que Sean Paul ne troque son tee-shirt de couleur noir, contre un maillot des "Lions Indomptables" et qu`il ne se recouvre du drapeau national.
Le spectacle que Sean Paul a offert aux mélomanes de Douala va certainement rentrer dans la légende comme étant celui qui a rassemblé le plus grand nombre de personnes en plein air sur les berges du Wouri. Les grilles ayant été enfoncées par des badauds, l`entrée était tout simplement libre après l`arrivée de Sean Paul. L`organisation avait quelques appréhensions quant à la participation du public, mais c`était sans compter avec la notoriété de l`artiste. Depuis plus d`une dizaine d`années, Sean Paul est en tête des charts Ragga Hip Hop mondiaux. La jeunesse du monde entier lui voue un culte.
Le concert a débuté autour de 16h. La première partie était assurée par des artistes locaux. Tout ce qu`il y a de mieux dans la scène Hip Hop au Cameroun : Sultan Oshimin, Big Bzy, Krotal, Bantou Pô-si accompagnés par Dj Wes aux platines, Tony Nobody et Nabil en "masters of ceremony". Chacun dans son registre a offert un show de bonne facture. La cerise sur le gâteau étant "Je Wanda", extrait de l`album qui porte son nom, réalisé par Mtn Cameroon, pour le lancement de son portail multimédia et qui rassemble entre autres Corry du Macase et, les enfants du "Mboa" (Pays), comme ils se font appeler.
20h10, "Cameroon this is the moment we`ve all been waiting for", lance l`un des chanteurs de Sean Paul. Le public a compris que le moment tant attendu est arrivé. Un nuage de fumée se répand sur la scène, les projecteurs s`éteignent. Quand ils se rallument, ils donnent à voir Sean Paul et ses quatre danseuses. Elles portent de petites culottes et "dansent comme des déesses", commente un spectateur. Sean entonne "Gimme the light", le public est aux anges. Il enchaîne "Baby Girl", "I`m still in love with u", "Give it to u", "A new age", "Watch dem roll"…Des filles se déshabillent, certaines s`étripent pour une serviette que leur idole a lancé dans leur direction. On aurait dit un miracle qui se réalisait pour ces jeunes. Ils sont partis de toutes les provinces du Cameroun pour vivre ces moments. Sean Paul quitte la scène à 22h laissant derrière lui un public quelque peu déçu, qui aurait bien aimé le voir poursuivre son show. Il a repris son jet privé à minuit, pour se rendre au Sénégal, où il s`est produit le lendemain. L`artiste était accompagné d`une équipe de 22 musiciens et techniciens.
Le spectacle de Sean Paul est le second organisé au Cameroun par Mtn, après Manu Dibango, le 24 décembre 2007 à Yaoundé. Il rentre dans la série d`événements organisés par l`opérateur de téléphonie mobile en direction de la jeunesse, dans le prolongement du lancement de "Mtn Loaded", son portail multimédia. Par ailleurs, l`évènement coïncidait avec le lancement d`une nouvelle offre de service :"Mtn Zik", qui donne aux abonnés la possibilité de télécharger des musiques à faire écouter à ceux qui les appellent, en lieu et place de la sonnerie. Une tombola permettait de gagner des places pour le concert en accédant à ce service.

Christian Nounkeu

Lejourquotidien.info

vendredi 21 mars 2008

Concert: Sean Paul arrive

Cameroon Tribune , article du Jeudi 20/03/2008

L’artiste venu de la Jamaïque débarque ce jour à Douala, où il se produit demain.
C’est une grosse pointure dans son genre que MTN Cameroon fait venir sur les berges du Wouri. L’artiste musicien jamaïcain Sean Paul, bien connu des amateurs de clips sur les chaînes musicales, est considéré comme une star mondiale du hip-hop et de la Dancehall, l’une des nouvelles musiques urbaines en vogue aux Etats-Unis et en Europe. Le bonhomme ne manque pas de fans chez nous, à voir les nombreux jeunes arborant des tee-shirts à son effigie dans la rue ou en boîte de nuit… Selon des informations fournies par le promoteur du spectacle, l’artiste arrive ce jour dans la capitale économique en provenance de Kingston, en compagnie d’une vingtaine de musiciens et techniciens.
Sean Paul se produira en spectacle à la Base Elf demain. Le spectacle est censé débuter à 16h précises pour s’achever à 22h. L’artiste partagera la scène avec de jeunes musiciens camerounais tels que Sultan Oshimin, Krotal, les Bantou Po-si, les Rap-Conteurs, etc. Une articulation du programme prévoit, avant le début du spectacle géant, une rencontre avec des jeunes d’un collège du quartier Bonamoussadi. Si l’artiste reste fidèle à sa réputation, ça va être le feu sur les bords du fleuve.

Concert: Sean Paul à Douala

Quotidien Mutations, article du mercredi 19/03/2008

Le Directeur régional de la Cameroon music corporation (Cmc) pour le Littoral, Aimé Sadou a en effet signé un communiqué informant le public que " le spectacle de l'artiste Sean Paul prévu le vendredi 21 mars 2008 à Douala n'a pas reçu l'autorisation préalable de l'organisme de gestion collective de droit d'auteur du domaine musical conformément à l'article 1.1 de la Décision N°004/076/Mincult/Cab du 05 août 2004 fixant le montant de la redevance due au titre du droit d'auteur et des droits voisins pour les spectacles et autres manifestations occasionnelles." La conséquence immédiate de ce non paiement renvoi comme le précisait le communiqué à " une suspension du spectacle de Sean Paul vendredi prochain".
Une annulation et suspension que démentent formellement les organisateurs. Florence Titty Dimbeng, de l'agence Ga du Gabon arrivée au Cameroun il y a quelques jours. Elle précise que " les véritables organisateurs de cet évènement sont One way productions une société basée à Paris et à Abidjan qui a initié une tournée africaine de Sean Paul et l'Agence.Ga de Libreville au Gabon qui a également des droits sur la tournée de Sean paul en Afrique. Le sponsor de notre évènement c'est Mtn Cameroon.". Devant les inquiétudes soulevées par le communiqué de la Cmc sur la tenue effective du spectacle qui verra également la participation des rappeurs locaux comme Krotal, Lady B, le Bantou Pô-si, Forence Titty Dimbeng est rassurante : " Nous allons payer ce que nous devons en tant qu'organisateur ".
Du côté de la société Mtn qui a annoncé le spectacle, et Sam Mbendè, le président du Conseil d'administration de la Cmc, c'est l'accord presque parfait. " Nous avons discuté avec Mtn qui nous a assuré que tout sera réglé le moment venu. Nous avons levé la suspension et le spectacle aura bel et bien lieu. Nous recontacterons Mtn pour le paiement des droits ". A Mtn, on affirme que l'artiste sera bel et bien à Douala dès demain, jeudi 20 mars à 12h. Rendez-vous est pris dès 16h sur la scène de la base Elf jusqu' à 22heures tel que précisé par le programme mis à la disposition de la presse hier soir.
La base Elf est en train d'être modifiée pour accueillir les milliers de spectateurs, la représentante de l'Agence.Ga rappelle " nous ne sommes pas à notre première expérience. Au Gabon nous avons déjà eu de grosse pointures comme Jaz-y et Beyoncé, Eve, Germaine Jackson, Diam's et en décembre 2007 nous avons accueilli Sean Paul.
L'artiste va arriver jeudi matin à l'aéroport international de Douala avec une équipe de 23 personnes musiciens, danseuses et manager. Il a reçu l'intégralité de son cachet et pour ne prendre aucun risque un avion spécial a été affrété". Techniquement tous les éléments sont donc réunis pour que Sean Paul soit à Douala pour le spectacle du vendredi 21 mars 2008.
Les tickets qui coûtent 5.000Fcfa et 10.000Fca pour les Vip s'arrachent comme des petits pains surtout après toute la communication qui a été déployée depuis quelques semaines et qui s'est intensifiée dans les médias audiovisuels dès lundi 17 mars 2008 par la diffusion des clips et musique de l'auteur des albums Stage One, Duty Rock, The Trinity, et A New Age. Sean Paul qui a donné une notoriété mondiale à la ragga et au dance hall s'envolera, après Douala, pour Abidjan le 22 mars 2008 et sera en concert le 23 mars 2008 à Dakar.


mercredi 12 mars 2008

Portrait: Krotal


Révélé en 1989 lors du premier festival de Rap organisé au cameroun avec d’autres grands précurseurs du mouvement (Joe B, lamine, Merlin, Kodjay…), Polo est parti rapidement en France pendant quatre ans poursuivre ses études, et son amour pour le hip hop au sein de groupes comme Ultime Paradox, A.R.M, avec lesquels tout jeune il participe au projet initié par la mairie de Lille appelé « Bus Rock ». Le projet consistait à sillonner dans des bus spécialement aménagés, les maisons de jeunes de quartier et initier les jeunes de ces zones dites « difficiles » à différentes techniques de composition (M.A.O. , etc), et production musicales, afin qu’à l’avenir si besoin d’en faire un métier de faisait, ils puissent se perfectionner dans des centres de formations de la région. Avec ces groupes, il a la chance de faire la première partie du rappeur américain Ice. T à l’Aéronef, celle d’I.A.M lors de leur célèbre tournée des centres sociaux de France.
Polo aujourd’hui Krotal sort son premier album « Vert Rouge Jaune » après un long parcours de 15 ans dans le hip hop.
Krotal, de son vrai nom Etoundi Onambélé Paul Edouard est né à Yaoundé (Cameroun) le 02 Octobre 1975. Ce jeune homme de 29 ans est un des précurseurs du mouvement hip hop au Cameroun. Surdoué de la création musicale, mainte fois primé « meilleur compositeur de musiques urbaines », il a travaillé avec les groupes Anomym (son groupe), et le Magma fusion (collectif de groupes dont le sien) avec lequel il participe en 1997 aux Rencontres Musicales de Yaoundé (R.E.M.Y), fait la première partie du groupe sénégalais Positive Black Soul en tournée à l’époque au Cameroun, et plus tard à Dakar au Sénégal, il participe au Dakar Rap Festin’ aux côtés de pointures telles que Fabe, Koma, Daddy Nuttea, Supernatural …
La création du studio d’enregistrement Magix avec des amis en 1998 dans lequel il est ingénieur de son, sera un tournant décisif dans sa vie ; tout en réalisant en tant qu’ingénieur de son et compositeur de multiples projets à l’exemple des albums de Negrissim, Rasyn, Tribu.nal, Joel Teek, Protek Tho’or, C-minaire, collabore avec DJ Effa (Sony M.13) sur un projet de compilation qui ne verra hélas pas le jour, et via la structure Mapane Records Ak Sang Grave, la compilation Kamer Konnexion, Funkiss, wilfried, il pourra alors se consacrer à son projet le plus ambitieux : réaliser son album solo.
Quatre ans plus tard, il est prêt, soutenu par l’association Osmoz qui acoompagne les projets artistiques innovateurs, l’association AJPECAC dont il est le président, la structure de production et d’édition Mapane Records qu’il a entre temps crée avec d’autre associés, Krotal va sortir un opus de 16 titres en Novembre 2003 qui laisse apparaître toute la maturité et l’expérience de l’artiste. Album sans concession « Vert Rouge Jaune » est doublement primé aux Camerounians Music Award (Album de l’année, meilleure réalisation et composition musicale). Krotal ne mâche pas ses mots quand il parle de la situation de son pays et particulièrement des jeunes.
Ce long parcours a permit à l’artiste de trouver une couleur musical hip hop très Camerounaise ; en d’autres termes, l’osmose entre le rap et la musique camerounaise n’a été aussi aboutie. Ce qui a permis depuis la sortie de son album à l’artiste de partager les mêmes scènes que des groupes comme Macase prix RFI et récemment aux Kora, Klotire K, rappeur d’origine libanaise lors de la semaine de la francophonie, Tiken Jah Fakoly, Pit Baccardi, Neg Marrons, etc…
L’ album comporte quelques grandes figures du hip hop camerounais telles qu’ Ak sang grave, Joel teek, Roon, Fulaw … mais aussi Funkiss artiste Bikutsi multi instrumentiste internationalement connu à travers les têtes brûlées.
De Mai à Septembre 2004, Krotal travaille pour la société Coca Cola à la réalisation du projet télévisé « DREAM Coca Cola » , sorte de Star Académy Hip Hop destinée à mener des jeunes talent du Hip Hop camerounais à figurer sur une compilation produite par la firme Coca Cola. Puis en fin Novembre, c’est l’apparition de la compilation tant attendue « Kamer Konnexion » produite par Mapane Records. L’année 2004 est clôturée par l’obtention du prix « Révélation de l’Année 2004 » décerné par le Ministère de la Culture et la CRTV (Cameroon radio and Television) et le prix « Meilleur groupe de Rap 2004» lors des « canal d’or » de la chaîne CANAL 2 International. Depuis lors, plusieurs apparition sont à compter particulièrement celles du 02 Avril 2005 pendant les soirées « Kamerap » où 20000 personnes ont pris d’assaut les berges du Wouri, l’anniversaire des 05 ans de « ça me dit rap » et la fête de la musique devant 15000 personnes.
En octobre 2007 il sort un maxi intitulé la BO de nos life , qui est un prélude a son 2 eme Album très attendu qui sortira en Mars . Ce album connaitra la participation de plusieurs artistes , entre autre : Layone, Pit Baccardi, Lalcko, Samory, Sultan Oshiminh, Oeil de faucon, Kamèrlok, Jackson, Lady.B, Danielle Eog, Le Reflet et la diva Queen Eteme.

lundi 10 mars 2008

Gabon: La Fuente


La soul, le rythme and blues, les tourments de l’amour, les yeux rivés vers l’Afrique, la tendresse de p’tits jeunes sortis des faubourgs de Libreville…mais surtout l’âme du Gabon, c’est ce que représente le groupe LA FUENTE (la fontaine). Dans leur voix, coulent des vers et des notes entre gospel, vibration r&b et pop. A leur contact, la musique prend des teintes Africaines.Genèse Au départ, le hip hop était le mouvement culturel en vogue au Gabon, mais ce sont des ambiances plus sucrées qui inspirèrent quatre gamins ( Styve, Latchow, Eric et Simple ). En 1995, ils fondent le groupe et font leur classe dans les soirées tremplins organisées par le dj jackys skiser du « cabaret des artistes » (haut lieu de la musique au Gabon). Les soirées s’enchainent, le travail en équipe se met en place mais la vie leur réserve bien des surprises.Evolution La vie d’un groupe est souvent semée d’embuches et ce qu’ils apprennent au gré des années. Tout d’abord, Simple fait un bout de route au sein du groupe mais doit partir en France. Puis, Freddy amène un peu de « peps » avec des interventions scèniques et des textes musclés mais sa vie personnelle l’amène vers d’autres horizons. Ces aventures rapprochent le groupe du public (Il faut savoir que les Gabonais voient leur vie bouleversée par l’émigration…). Alors pour renforcer les troupes, Ulrich se joint à ses amis d’enfance mais les études ont raison de sa passion. Et pour finir, juste avant la signature, Eric doit répondre à ses obligations militaires. En dépit de cela, l’aura du groupe n’a de cesse de grandir. Ils sortent du lot avec un univers intimiste désormais LA FUENTE sera un duo.

Fin 2002, Eben Entertainment signe les crooners les plus en vue du moment et sort en 2003 les singles : « mes pleurs » , et « laisse moi une chance » . Viendront ensuite des collaborations avec Franck Ba'Ponga, Masta Kudi, Kôba, K-Prime, avec Eben and Family pour le projet bouge ton vote et Alexi Abessolo pour le même projet.
Les tournées se font de plus en plus importantes, la scène représente alors le lieu d’expression privilégié et depuis 2004 ils sortent les titres « dans mon pays » , « c'était déjà écrit » et « le proprio » . Tendez l’oreille, LA FUENTE vient de sortir un opus au confluent de la culture gabonaise et urbaine et prépare des pépites qui vont faire crépiter les ondes radios et vos oreilles.



pour plus d' info : http://www.myspace.com/ebenlafuente
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