mercredi 5 mai 2010

Chinois Yangeu « Je suis dans le hip hop à fond »


L’on ne présente plus Chinois Yangeu. Présent à Garoua du 28 avril au 3 mai dernier à l’occasion de la finale régionale de la NAR (Nescafe African Revelation), le patron de C.Y Entertainment a bien voulu se confier aux reporter de kamerhiphop.com à propos de la NAR 2010 et de la future compile 100% rap, r’n’b, soul camerounaise appelé « la rap publique camerounaise ».

Kamerhiphop.com : bonjour Chinois et merci de nous accorder cette interview
Chinois Yangeu : c’est moi qui vous remercie.

Quel bilan pouvez-vous faire de cette sélection régionale de la NAR qui s’achève dans le Nord ?
Pour un grand retour dan la partie septentrionale ce fut un réel plaisir. S’il faut maintenant parler de bilan moi je vais plutôt parler en terme de participation. On a enregistré pas mal de groupes inscrits et le public a répondu présent lors de la finale le 1er mai à l’Alliance. La seule difficulté a été le fait que les groupes n’ont pas compris la thématique de ce concours qui est une compétition musicale ouverte à toutes les tendances musicales. Ils se sont trop focaliser sur le rap et les critères auxquelles ils étaient soumis lors de leur prestation n’étaient pas du tout évidents. Mais néanmoins on a pu dénicher le groupe recherché et celui-ci à le temps de se préparé avant la finale nationale prévue à Douala le 22 mai.

Quel est l’objectif de la NAR 2010 ?
L’objectif pour nous en cette année 2010 c’est de pouvoir conserver le titre panafricain détenu par le groupe camerounais BAAM vainqueur du concours en 2008 à Abidjan.

Quelles sont les innovations de cette édition 2010 de la NAR ?
Cette édition 2010 est assez particulière pour le Cameroun. Premièrement c’est un véritable challenge car nous détenons la palme d’or africaine et nous avons levé la barre très haute avec la réalisation de l’album du groupe BAAM qui a été entièrement réalisé à Paris notamment le single « stand up » réalisé par Wayne Beckford (premier arrangeur d’Akon et de Rihanna. Ndlr). Sur le plan organisationnel beaucoup de choses ont changé car cela faisait 7 ans que nous n’étions plus venus au Nord. Je me rends compte qu’il y’a un besoin réel dans cette partie du pays où j’ai pu dénicher pleins de talents, je rassure les populations que je reviendrai personnellement pour un travail de prospection.
D’autre part, cette année on a reparti le triangle nationale en 3 grandes régions notamment le littorale avec les régions de l’ouest, du sud ouest et du littorale ; le centre avec les régions du centre du sud et de l’est ; le nord avec les régions de l’extrême nord, du nord et de l’Adamaoua.

Au niveau du suivi et de la promotion du vainqueur de la NAR , quelle politique CY Entertainment a-t-elle mis sur pied pour booster la carrière du groupe vainqueur à l’exemple du groupe BAAM ?
Je pense qu’après Yaoundé et Douala vous avez découvert le single et l’album du groupe BAAM et vous êtes d’accord avec moi que même les artistes confirmés ont du mal à réaliser ce genre de support. Nous au sein de CY Entertainment avec la contribution de NESTLE nous essayons de hisser le vainqueur au top niveau. Parlant de BAAM tout est mis en œuvre pour cela ne soit pas seulement le fruit d’une saison. Parlant toujours de BAAM, leur album est disponible depuis deux semaines dans tout le réseau Culture Mboa. Ils ont eu à faire les premières parties de Fally Ipupa, Magic System…il y’a un calendrier vraiment chargé car ils sont les guest de toutes les finales régionales, ils seront les guest de la finale nationales le 22 mai ainsi que de la finale panafricaine à Dakar. Donc tout est mis en œuvre tant sur le plan local qu’international.

Votre structure CY Entertainment s’intéresse très peu ou presque pas au hip hop camerounais car dans ce milieu là vous brillez plutôt par votre absence. Pourquoi ce désintérêt ?
Détrompez-vous. Mes premières armes dans ce métier ont commencé il y’a une douzaine d’année par le rap à travers notamment le « festi rap tamaltam » où ont assisté à l’émergence des jeunes comme Chris Bad,Benjo Style ou Bantou Po Si. Moi je suis friand de hiphop, que ce soit le côté vestimentaire ou musicale. Moi je suis dans le hip hop à fond rassurez-vous.

Et quels sont vos coups de cœur ?
J’aime bien ce mélange de style et cette fusion de rythme qu’a fait X-maleya, j’aime bien le flow de Krotal, j’aime bien aussi le ton et l’originalité de Koppo, il y’a Lady B la Diam’s camerounaise et le groupe BAAMqui a fait un mélange. Je pense que les jeunes camerounais ont pas mal de choses à prouver.
Enfin je profite de ce portail pour vous annoncer quelque chose qui va surement vous surprendre. C’est la réalisation de la première compile 100% rap, r’n’b, soul camerounaise qui va s’appeler « la rap publique camerounaise ».

Que pensez-vous du portail Kamerhiphop.com ?
Je reçois pas mal de mailing et j’ai déjà eu à déposer des avis sur le site. Je pense qu’à travers vous le mouvement hip hop kamer est en marche, reste maintenant aux hommes aguerris et aux pouvoir publics de mettre à la disposition des jeunes les moyens nécessaires afin que ceux-ci puissent aller au bout de leurs ambitions.

le 05/05/2010 - Par Ebah Essongue Shabba & Sali

jeudi 4 mars 2010

Deux ans , cela se fete


En fevrier 2010, le mois passé, votre blog de la culture hiphop camerounaise achevait sa deuxiéme année d' existence. Après un début timide, une avancée lente mais sure et surtout la mise en berne de la publication des articles sur la plate forme, rapcamer revient en force et promet une redynamisation du blog. Nous vous remercions pour tous vos messages d' encouragement et surtout pour votre collaboration.

La redaction

mercredi 16 septembre 2009

Valsero [ « Je n'ai reçu aucune interdiction directe ou indirecte » ]



Selon certaines sources le rappeur engagé valsero aurait été interdit de spectacle au palais des sports Warda à Yaoundé, pour certains sites internet l’interdiction irait été « au-delà du palais des sports et s’étendrait sur l’ensemble du territoire national ». On lui reprocherait lors de ses prestations dans ce palais (surtout lorsqu’il interprète son titre à succès « lettre au président » de fixer l’effigie du président de la république) d’encourager les jeunes à détruire l’effigie du président… dans cette interview exclusive, il nous donne sa part de vérité.

Kamerhiphop.com : bonjour Valsero, merci une fois de plus d’accorder cette interview à notre portail www.kamerhiphop.com
Valsero : bonjour, Aucun problème c'est moi qui vous remercie.

Selon certaines sources tu aurais été interdit de spectacle notamment au palais des sports et cela risquerait de s’étendre sur l’ensemble du territoire national. Quelle est ta version de cette histoire ?
Merci de me donner l’occasion de m’exprimer sur ce sujet.. Pour dire vrai, Je n'ai reçu aucune interdiction directe ou indirecte jusqu’à ce jour, mais j'ai aussi entendu parler de cette rumeur qui m'a déjà value deux annulations de concert je vous promets ce n'est pas bon pour le business.

En adressant ta « Lettre au président » sur fond de critique ne penses-tu pas avoir frôlé l’outrage ou interprètes-tu cette interdiction tout simplement comme une censure à ton égard ?
Je crois avoir fait preuve de beaucoup de courtoisie, de politesse et même d'humilité sauf que même là ils se sentent outrer et la censure comme quoi faut mourir en silence.

Entre ton discours engagé et ta critique acerbe du pouvoir en place, ton album est une véritable bombe qui dérange certains dirigeants. Etait-ce l’effet recherché ?
Cet album avait pour objectif d'attirer l'attention des uns et des autres sur la réalité de ce que vivent les jeunes au Cameroun aussi de dire on n'en peut plus on va tous mourir ou partir.

A l’approche de la prochaine élection présidentielle qui aura lieu en 2011 ne penses-tu pas finalement que ton discours dérange ?
Sur qu'il dérange pourtant il devrait pousser à une amélioration de la part des dirigeants, ils savent ce qu’ils doivent faire s’ils veulent que les jeunes croient en ce qu’ils tiennent comme discours.

Certains interprètent tes chansons comme un appel aux jeunes à la désobéissance civile. Doit-on considéré cela ainsi ?
Bien sur que non, cet album doit pousser les jeunes à la prise de conscience et les pousser à mesurer l'ampleur de la responsabilité qui leur incombe car il s'agit de leur avenir.

Par rapport au discours que tu tiens dans tes chansons, certains te prête des ambitions politique pour le compte d’un parti d’opposition. Info ou intox ?
Super intox, je ne roule pour aucun parti politique, je fais passer mon message aux camerounais.

« Polikement instable » est ton premier album avec lequel tu as remporté le « canal d’or rap 2008 », un an après penses-tu avoir atteint ton adjectif avec cet opus ?
Pas du tout car le canal d'or n'était pas mon objectif. Par contre je suis fière de tous ces jeunes qui me croise dans la rue et me disent « t'inquiète val ça va aller » ça j’aime par contre.

A quand le prochain album et quelle coloration aura-t-il ?
Le prochain sortira en février 2010 il s'appellera AUTOPSIE et sera la suite logique du premier car le combat continu.

Garderas-tu la même ligne idéologique ou opteras-tu pour un discours plus modéré ?
Comme je l’ai dit c’est la suite logique du premier. Donc Même lutte, même idéologie.

Tu étais annoncé à la 3e édition du festival Couleurs Urbaines pour une prestation l’avant dernière journée (le samedi 15 Aout 2009, ndrl) mais tu n’as point presté alors que nombreux fans étaient présents ce jour pour t’écouter. Que s’est-il passé entre les organisateurs et toi ?
Il ne s’est rien passé de spécial. C’était juste une Incompréhension et un manque de professionnalisme de la part des organisateurs.

Un dernier mot ?
Bonne chance à vous que dieu vous garde.

Par Idy et Ebah

http://www.kamerhiphop.com/index.php?link=itw_r&id=164

mercredi 3 juin 2009

BIOGRAPHIE B136


B136, est un jeune artiste Camerounais né un 08 Mars à Toulouse (France). de la génération des jeunes Camerounais qui sont nés en milieu "urbain", en rupture totale avec la "tribalité" de base, il a grandi à Yaoundé en contact avec une société multiculturelle en crise économique, sociale, et politique, une société en évolution vers un autre Cameroun, qui reste pourtant irréversiblement attaché à des habitudes qu'il considère comme contre productive pour notre "beau pays".

Ce Cameroun et sa nationalité camerounaise, B136 la revendique fortement, et même si "le milieu est hostile", comme l'un des trois titres du maxi que B136 nous propose, ce n'est pas demain la veille du jour où il aura envie de partir de ce pays qu'il aime viscéralement.

B136 commence sa carrière de rappeur amateur lors de l'été 1999, à Yaoundé avec des amis ils forment le Spirit N' Soul qui très vite se retrouve au devant de la scène hip hop de la ville capitale du Cameroun, ils rencontrent plusieurs artistes locaux et étranger parmi lesquels: Pitt Baccardi, Negrissim, Valsero, Umar CVM, Macase, les Nubian's, et apprennent tout doucement le métier de lyriciste et poètes urbain. Quelques années plus tard pour cause de cursus universitaire de leurs formations respectives, le Spirit n' Soul originel explose, Haiss rejoint X-maleya, et B136 recrée le groupe avec un Burundais reggae man de passage au Cameroun pour quelques années Mun avec lequel ils forment le nouveau spirit n' Soul plus teinté de la personnalité de ses deux artistes. On découvre alors une couleur rap reggae qui fait les lettres de noblesse de ce groupe avec des titres tel "Au nom de tous les miens" dont le clip est encore en diffusion sur les chaines locales.

En 2008 B136 s'installe à Douala et nous présente un autre visage. Aujourd’hui en solo et fort d'un peu plus de maturité et d'expérience, il propose au public un premier cd trois titres, produit par DJESS PANEBO pour POC et L’OXYMORE PROD, sensé annoncer et présenter les colorations de l'album à venir en début 2010.

Entre "pas d'évo'o": égotrip destiné à présenter dans son humanité l'Homme que l'on nomme B136, "la nature nous on l'aime" en feat avec Ydille Mamba (artiste musicien originaire de Centrafrique qui pose sa voix sur un texte écrit par B136) rap ecolo engagé qui nous présente l'un de ses combats un son d’engagement pour une autre façon de penser notre contact avec la nature, avec notre milieu de vie, et "le milieu hostile" un texte lourd à digérer qui nous révèle une des appréhension que B136 à de sa société à lui en particulier et du monde en général, le public, tout le public pourra déguster ce trois titres et explorer ainsi et en perspective la performance réelle d'un artiste qui se présente comme un incontournable de la scène Hip Hop au Cameroun.

Pour plus d’infos visiter l’adresse www.myspace.com/b136


Contacts :
Management : URBANIZ
00 237 99 44 55 29, ach4life@gmail.com

Production :
00 237 75 76 68 50, lariposte@yahoo.fr

le maxi de bigyann dans les bacs

apres de nombreux problemes,le maxi de bigyann baptisé PREVIENS LES AUTRES qui devait etre dans les bacs au cameroun depuis le 20 mars et qui a eu du retard, a finalement vu le le jour le 20 mai 2009.
ce maxi a 8 chansons et vous avez en piece jointe la pochette du maxi,une fiche desccriptive de l artiste bigyann et le lyric de MA ZIK le single promo de bigyann.
le maxi de bigyann PREVIENS LES AUTRES est enfin dans les bacs au cameroun depuis le 20 mai 2009.
portez vous bien
bigyann

mercredi 6 mai 2009

casting des meilleurs danseurs de douala & buéa


Couleurs Urbaines 3ème édition c'est belle et bien partie!
Après le casting très rélevé des danseurs de Yaoundé le dimanche 26 avril dernier avec près de 200 danseurs inscrit, c'est autour des danseurs des régions couplées Douala & Buéa de vivre leur sélection le SAMEDI 23 MAI au CAFE HIP HOP DU MBOA (derrière Belavie akwa) avec le concours de ACHIL4LIFE.
A l'issu de ce casting les MEILLEURS DANSEURS retenus participeront à la BATTLE de DANSE HIPHOP lors du festival prévu du 14 au 19 juillet 2009 à Yaoundé.




Festival COULEURS URBAINES
(Rencontres Internationales des Cultures Urbaines)
BP : 513 ccf Yaoundé (Cameroun)
Bur : +237 22 10 79 35
Port.: +237 77 66 24 11
Mail : couleursurbaines@yahoo.fr
Site : www.couleursurbaines.net

Krotal parrain du festival Suma Hip Hop à BANGUI

Une fois de plus, grâce à votre soutien, Krotal representera le Cameroun à l international, cette fois en RCA du 15 au 21 Mai 2009, il y tiendra un atelier ( vous trouverez ci-joint un document détaillé du festival)

Après son opus "Vert Rouge Jaune", Krotal s'envole pour Bangui avec "La BO de nos Life" ( La Bande Originale de nos vies)!

du Hip Hop 100% Camerounais,

à consommer sans modération !!!



Patricia BOOWEN
Manager Artistique
Conseil Camerounais de la Musique
Membre de la commission d appui aux initiatives musicales

vendredi 1 mai 2009

Valsero : J'arrête en 2011 si le régime ne change pas !






Vous venez de remporter le prix de meilleur artiste rap décerné par Canal d’or. Qu’est-ce que cette récompense représente pour vous ?

Ce prix c’est une récompense du travail accompli je crois, une récompense pour la qualité du travail. C’est ce que ça représente pour moi. Peut-être que c’est une reconnaissance, on va aussi dire ça, c’est-à-dire une reconnaissance de la part de ceux qui gèrent la culture, de ceux qui gèrent la musique. Je suis bien content que mon travail ait été reconnu.

L’album ‘Politiquement instable’ qui vous a valu ce prix est réputé contenir des textes très durs notamment envers le régime en place. Qu’est-ce qui vous a inspiré cet aspect critique ?

Je n’ai pas un problème avec le régime en place. Dans mon album je parle des problèmes que vivent actuellement les jeunes dans notre pays. Surtout le problème d’insertion. Et si les jeunes ne sont pas insérés c’est que le régime en place ne fonctionne pas bien. Donc ce que moi je dis c’est qu’il faut une alternance. Et quand je parle d’alternance ce n’est pas une alternance entre un parti politique et un autre. Ça se passe entre un programme et un autre.

Ça veut dire que l’alternance sera plutôt générationnelle. Même à l’intérieur du Rdpc on va aller chercher l’alternance. Parce que nos amis en face n’ont pas un programme. Mais les vieux qui divisent le Rdpc en ce moment doivent laisser les jeunes du même parti essayer de matérialiser un programme aussi riche que le libéralisme communautaire. Les autres n’ont plus de moyens, ils sont fatigués. Après vingt six ans si tu n’as pas pu mettre un programme politique sur pied tu laisses quelqu’un d’autre le faire. C’est la moindre des choses.

Ne redoutez-vous pas d’éventuelles représailles ?

Nous sommes un pays de droit. Et la liberté d’expression ce n’est pas pour les animaux. Moi je pense qu’il y en a marre qu’on fasse des choses pour la jeunesse. Voilà ils ont tout cassé chez ceux qui vendaient en route et eux ils vont les mettre où. Nul part. Parce qu’ils n’ont aucun programme à long terme. Il faut faire comprendre aux jeunes que vous pouvez influencer le système par votre existence. Et c’est ça qui est important.

Vous avez suivi une formation professionnelle, que faites-vous d’autre en dehors de la musique ?

Je suis sorti de l’école des Postes et télécommunication en 2002. En 2003 je suis allé travailler à la radio. J’ai travaillé pour Magic Fm, j’ai travaillé pour Siantou et là je travaille pour satellite Fm. J’anime une émission qui s’appelle première classe. Mais en 2007 je suis allé à Siantou pour faire un Bts et à la fin de cette année je fais une licence professionnelle à l’Esstic.

C’est pour quelle finalité ?

Je ne veux pas exercer un métier en fait. C’est des trucs que je fais pour le plaisir. Ça fait du bien d’être un mec intelligent, c’est important. Moi je suis un chanteur de rap et c’est déjà important pour moi d’être chanteur. Je travaille à la radio c’est déjà aussi important de le faire. Pour le reste j’ai laissé tomber. Je fais l’école pour dire aux autres qu’il faut aller à l’école, pour dire aux jeunes que si vous voulez que ça change, il faut par-dessus tout aller à l’école.

A quel moment avez-vous été intéressé de faire de la musique ?

En 90 j’ai fait du rap par plaisir, en 2002 j’ai fait du rap par frustration et en 2007 j’ai sorti un album parce que j’avais décidé de faire de ça un travail.

Vous êtes en ce moment perçu comme le porte-parole des jeunes. Pensez-vous être capable d’assumer cette responsabilité jusqu’au bout ?

J’aimerai bien que les jeunes apprennent à se regarder en face dans ce sens et dire, oui je peux. Je ne suis pas le parachute qui va sauver la jeunesse. Non. Je suis un jeune qui est là pour donner le courage aux autres jeunes de s’en sortir par eux-mêmes. Etre le porte-parole ou quoi pour la jeunesse, non. Chaque jeune a en lui-même cette force. Moi je suis qui je suis, mais là j’assume mon rôle d’aîné parce que j’ai 30 ans. Et un aîné ça fait des sacrifices, un aîné ça se bat pour les plus jeunes et c’est ce que je fais. C’est-à-dire je me bats pour les plus jeunes, j’essaye de leur arranger quelque chose qu’on n’a pas arrangé pour nous. Je ne suis pas un guide mais juste un aîné qui pense qu’il est maintenant tant que la jeunesse face les choses par elle-même.

Etes-vous certain de ne pas un jour arrêter de dire ce que vous pensez, parce qu’on vous aurait acheté…

Moi je tiens à ce que les gens arrêtent de poser le problème comme ça. J’ai l’impression que les Camerounais attendent impatiemment le jour où on aura peut-être acheté Valsero. Non on ne doit pas prendre le problème comme ça, ce n’est pas la guerre contre des personnes. Non, ça ne risque pas d’arriver. Il pourra même arriver que Valsero prenne de l’argent sur un business, mais moi je suis un homme inachetable. Ça veut dire que ça ne m’empêchera pas de dire ce que je pense parce que c’est ça qui fait ma musique. Elle est basée là-dessus. Le jour où je prends de l’argent pour ne plus faire cette musique ça veut dire qu’elle n’existera plus. Et puis moi je dis il ne faut pas insulter l’intelligence des autres. Ceux à qui c’est arrivé, je crois qu’ils avaient un déficit d’intelligence. C’est-à-dire qu’il arrive à un moment où vous avez des valeurs qui ne sont pas monnayables.

Pensez vous que le rap se porte bien au Cameroun ?

Le rap se porte comme toute la musique au Cameroun. Sinon le rap influence les autres musiques en ce moment qu’on va dire qu’il se porte plutôt bien. On fait du makossa on met du rap, la même chose pour le bikutsi. Lorsque les chanteurs des autres genres veulent faire des clips ils vont chercher ceux qui montent les clips des rappeurs parce qu’ils sont en avance sur la technologie. C’est vraiment un mouvement qui est en essor.

Quels types de défis il vous reste à relever pour atteindre le stade dont vous rêvez dans votre carrière ?

J’avais dis que je ferai du rap professionnellement pendant cinq ans. C’est-à-dire que je ferai cinq albums. Là j’en ai fait un, j’en ferai un pour février 2010 et en février 2011 il me restera deux albums et si on n’a pas changé le régime en place, ça ne vaudrait plus la peine de faire de la musique. Parce que c’est sur ça que j’ai basé ma musique. Si après on a évolué c’est-à-dire qu’on a réussi à faire bouger le Cameroun, on continuera à faire de la musique.

Vous aurez donc baissé les bras …?

Musicalement parlant, oui je crois. On n’aura pas baissé les bras, on aura perdu. On aura perdu une bataille qui est primordiale. Parce que le truc avec les batailles qui sont des batailles de fond, c’est que quand tu les perds ,pour remonter c’est dur. Je prends le cas simple avec Lapiro, depuis qu’il a perdu un combat pour la moralité, il ne s’est plus jamais relevé. Il a essayé de faire des albums de musique qui étaient n’importe quoi. Parce qu’en 2011 il faudra préparer la jeunesse aux élections. Et nous musicalement parlant on est en train de mettre sur pied un certain nombre d’albums qui feront office de campagne et de réveil. Pour nous c’est très important. On est allé jusque dans les églises, il y a un jeune gars qu’on va produire il fait du rap gospel. Vous voyez quand on a peur de Dieu, on ne peut pas être aussi corrompu.



Pélagie Ng'onana
La Nouvelle expression

mardi 28 avril 2009

Ladies Unplugged 2

Concert Live acoutisk super Ladies avec:

-Daniele EOG ( Cmr)
-Lady B. ( Cmr)
-Tati KONA ( Cmr )
-Sara RENELIQUE ( Canada)
-Ndeye SOMPARE ( United kingdom)

Date: Jeudi 30 Avril 2008
Lieu : Dernier Comptoir colonial, Douala
Heure: 20h30 précises
prix: 15 000 fcfa /pers
Résa: 99 92 15 77

Patricia BOOWEN
Manager Artistique
Conseil Camerounais de la Musique
Membre de la commission d appui aux initiatives musicales

jeudi 23 avril 2009

Hip-hop : Terror passe le message aux jeunes


Dans son premier album, l'artiste appelle ses compatriotes à plus de responsabilité, d'ardeur au travail et de respect.

Son premier opus n'est pas un jeu d'enfants. "Black Alice", le premier album du rappeur Terror présenté officiellement au public le 21 mars dernier à Douala, est déjà considéré par des fans comme un chef-d'œuvre. Ce sont 16 titres qui interpellent beaucoup plus la jeunesse africaine à se mettre au travail. Pour réaliser ce travail qui a pris assez de temps à l'artiste, Terror, Aggee Toukas Mahend de son vrai nom, a dû collaborer avec d'autres artistes qui y ont posé leur voix, à l'instar de Franky P., Mister B. et Black Napoléon. Cette galette de hip-hop propose des titres qui interpellent beaucoup plus la jeunesse à se mettre au travail, à respecter son prochain et à abandonner les comportements désuets ; sans oublier de préciser que l'avenir se construit ici.

"On se bat comme des chiens sous le soleil d'Afrique, à la recherche du fric, à la recherche du visa…". Ce passage du premier titre, "Sous le soleil d'Afrique", raconte ainsi l'histoire d'un jeune Camerounais qui mène une vie difficile et qui ne rêve que de quitter son pays pour l'Occident où il espère trouver le bonheur. Aussi proche de ce message, Terror demande aux jeunes dans le troisième titre "ça vaut la peine", de ne pas rester plongés dans le désespoir. Les 16 titres de "Black Alice" évoquent tour à tour des thèmes qui peuvent amener une jeunesse mortifiée par la précarité des événements de la vie à modifier ses comportements. L'album invite notamment les jeunes à ne pas s'envier les uns les autres et, surtout, à ne pas se laisser prendre dans le piège qui veut que l'on fasse n'importe quoi pour gagner de l'argent. Il ne manque pas également de fustiger le pouvoir de Paul Biya, qui, de son avis, a rendu la vie assez difficile aux jeunes.

Ce passage du titre phare s'ajoute à bien d'autres pour montrer le rêve brisé des Africains. "Je marche la tête grillée par le soleil. Black Alice est morte au pays des merveilles. Le réveil est trop tard. La réalité est un séisme comme la vie a brutalisé l'échelle de richter. Des secousses me réveillent d'un profond sommeil. Je me bats comme beaucoup d'autres pour sortir du coma" : voilà un extrait que l'artiste utilise pour demander aux Africains de ne pas rêver comme Alice, ce personnage du célèbre dessin animé "Alice au pays des merveilles", qui voyait tous ses rêves se réaliser à sa guise.
Pour accompagner les messages de Terror, un bit semblable à ceux joués dans les rythmes américains, rapproche cette jeunesse adepte d'un hip-hop venu du pays des 50 cent et autres 2 Pac et Eminem. Ce mélange de messages engagés et de rythme naît d'un dur travail qui a pris du temps à l'artiste et dont il a voulu mettre en relief. "Pour parvenir à concilier les messages et le rythme que j'ai utilisé, il m'a fallu beaucoup travailler", déclarait en effet l'artiste lors de la présentation récente de l'album au public.

Wilfried Joel Tankeu (Stagiaire)

http://www.quotidienmutations.info/avril/1240465720.php

mardi 21 avril 2009

Lancement Officiel des soirées Mango Night ce samedi 25 Avril au petit tam tam à yaoundé!


Sous l'initiative de Mango tree, la boite événementielle de Corry denguemo et Paulin Bidzogo, yaoundé vibrera désormais au rythme des soirées Mango Night et ce une fois par moi dans l'espace culturel "le petit tam-tam" sis à longkak.
Les mango night sont des soirées dédiées aux musiques urbaines surtout celles dites afro car les artistes invitées auront cette particularité de faire dans de la musique de recherche au style toujours très original et tirant toujours ses ressources au fond de la forêt équatoriale d'où nous venons tous. cette scène alliera à la fois modernisme et tradition;ce n'est donc pas surprenant que pour son lancement, nous retrouvons Ydille Mamba la plus Camerounaise des Centrafricaines, véritable griotte des temps modernes avec sa voix persante qui nous plonge tout de suite au coeur de la forêt équatoriale, ou encore le conteur pour ne pas dire "rap conteur" jah missah qui manipule avec une aisance déconcertante, les phases de rap venus de brooklyn, les airs de chants venus de la jamaïque, l'accent pure béti de la forêt dense tout en restant proche du bayem salem, de l'étudiant bref des réalité très Camerounaises le tout rythmé par un balafon bien de chez nous. Que dire de la rappeuse slammeuse Mahoussi, révélée tout récemment au CCF où elle accompagnait Boudor le Nouarokair, de la compagnie de danse Abog Minen ou de Just 1!!! Le tout sous l'orchestration magistrale du groupe Macase qu'on ne présente plus.
En partenariat avec le label ACH4life, c'est une véritable dynamique de la culture Camerounaise qui est lancée dans notre univers ou les salles de spectacles mettent la clés sous le paillason! Alors allons nombreux montrer combien nous sommes fière de notre culture, de notre identité!!! Tous au petit tam tam le 25 avril 2009 à 19h30!!!!

Mango Team

mercredi 15 avril 2009

Video : Spectacle d' ouverture couleur urbaine 2008

Spectacle d'ouverture Couleurs Urbaines 2008 - Yaoundé Camp Sonel
Couleurs Urbaines ambitionne de faire vivre le génie créateur des artistes du Sud pratiquant les nouvelles formes d'expression artistique urbaines au public camerounais.

Cet événement a la prétention de devenir l'un des plus important rendez-vous dédié à la jeunesse en Afrique Centrale, et offrant à la population Yaoundéenne l'occasion de découvrir des artistes des quatre coins du monde et par la même, renouer avec la convivialité traditionnelle de la ville en redonnant à la notion d'urbanité ses lettres de noblesse. Son impact sera tributaire de la nature et de la force des partenariats que Axe Jeunes va nouer avec les artistes, le public, les médias, les décideurs politiques et les opérateurs économiques.

Arret sur images : Parol invité à la CRTV



Exclu : Negrissim , 2 sons - 1 single et un lyrique -


Decouvrez des exclusités tirées du nouvel album du groupe negrissim . Il s' agit du single "my people" en audio et du lyrique du titre "vallée des rois" .


Negrissim



LYRIQUE: LA VALLEE DES ROIS


COUPLET 1 : EVINDI


Venu du cœur de la nuit à la recherche de la Lumière / pour illuminer mon Esprit et briser les barrières /Qui me sépare de l’être humain qui vit au fond de moi / je dois lui tendre la main parce qu’il crie au fond de moi / C’est tout un parcours ,la Lumière verra le jour /plus de paix et d’Amour j’écris ces verbes au grand jour / Blessé parce qu’en vérité la douleur n’a pas cessée /
Depuis des générations mon peuple est censé s’agresser /Oppressé .Mourir sans avoir le temps de vivre .../Tête baissée et passer son temps à survivre ... /Exister parce qu’il s’agit de ça et j’en suis ivre .../Résister et le soleil m’a montré quel chemin suivre / Je sais en vérité que nos ancêtres sont d’accord / J’ai traversé les ruines j’ai traversé les cités d’or / Et mon Ame s’illumine et revivifie mon corps / C’est la Sagesse qui le guide et qui m’instruit dans mon Cœur / Hein ! /Yeah !


Choeurs : Wéé àyoo , iyééé iyo woo à yéé/Iyoo ,iyoo iyéé éé iyowo ayéé / Da-da-di-da-da-da-da-di-da-da-di-da-dé... /Eéé-Ooo ,Ouwééé ooo,owoo ou wé


COUPLET 2 : SADRAC


Cette histoire commence bien avant qu’on soit né / à l’époque ou nos ancêtres disaient des verbes qui soignaient /dans la foret équatoriale /C’étaient des gars coriaces /Qui connaissaient le mal mais pas l’industrie du crime hirosimal /Sur leurs lèvres y’avait des paroles Man !Des verbes /Nourris à la peau des arbres et aux vertus des herbes /LE HIP HOP DE LA BROUSSS c’étaient déjà ça –OOO ! NEGRISSIM’ c’est là d’ou je viens ne bouge pas /Ecoute ça –OOO / Au delà des peurs et de nos zones d’ombres /Le kiff éternel qui vit en nous tous nous invite à relever les décombres /Maman il nous a oint / Pour aller partout faire la Paix avec nous même et porter de bonnes nouvelles à ceux qui ont en ont besoin / Pour dire aux captifs que la Délivrance viendra /Pour Ressusciter nos espoirs enterres vifs / Dans la vallée des rois /Pour offrir à nos gens des diadèmes au lieu de la cendre / Des vêtements de joies belles à laisser ou à prendre /Du kiff ! Des Bénédictions inédites /De nouveaux beats / De nouveaux mix/ De nouveaux hits / Des nouveaux Disque /Men !...Paroles de l’ancien Essaie /Aux pieds des Lunes ,sous nos yeux ébahis /Les plus petits seront couronnés /La gloire des cieux racontée /au cœur de cette contrée –OOOO


Choeurs : Wéé àyoo , iyééé iyo woo à yéé/Iyoo ,iyoo iyéé éé iyowo ayéé / Da-da-di-da-da-da-da-di-da-da-di-da-dé... /Eéé-Ooo ,Ouwééé ooo,owoo ou wé




COUPLET 3 : SUNDJAH


A tous les Peuples à toutes les Nations : Ecoutez / A toutes les Cases à toutes les Maisons : Ecoutez / A toutes les Filles à tous les Garçons : Ecoutez / En tous Temps et en toutes Saisons : Ecoutez/ l’Esprit dit qu’il va falloir commencer à dire des choses simples/ RAPper c’est à dire Réapprendre A Parler au présent simple/ pour se faire comprendre des humbles, que le verbe sorte de la junte / même s’il s’est longtemps initié dans la jungle /, souffle comme le chant d’indépendance d’un oiseau ,sur une branche du ciel constate les dérives de l’humanité d’en haut / en ces temps capitaux coloniaux ,on injecte des milliards sur Mars sur terre on crève de polio /
L’esprit dit qu’il va falloir reconjuguer tous nos verbes / au temps de l’Amour ,la Lumière et tous ces bouquets de gerbes /Je t’aime ,on s’aime/ ,Tu ris je ris ,je paie ,on paie parce que toi c’est MOI MEME / Tu souffres ,on souffre/ Je meurs ,on meurt ,tu pleures ,on pleure Frère on veut tous sortir du gouffre / Mais l’Esprit dit aussi que le Soleil brillera bientôt / Sur cette terre pas une autre la Vérité sera notre drapeau /
A tous les Peuples à toutes les Nations : Ecoutez / A toutes les Cases à toutes les Maisons : Ecoutez / A toutes les Filles à tous les Garçons : Ecoutez / En tous Temps et en toutes Saisons : Ecoutez...


Choeurs : Wéé àyoo , iyééé iyo woo à yéé/Iyoo ,iyoo iyéé éé iyowo ayéé / Da-da-di-da-da-da-da-di-da-da-di-da-dé... /Eéé-Ooo ,Ouwééé ooo,owoo ou wé

vendredi 10 avril 2009

Le B.A.L.I en live au Café Theatre du Mboa (Douala) le 18 avril


Le Urban Greatness a l'honneur de recevoir au café théatre hip hop du mboa sise derrière belavie akwa, le samedi 18 avril à 19h le B.A.L.I. dans son enemble avec ses leaders:
VBH aka "SUPER H" finaliste du concours de musiques RFI, de retour de marseille et du festival hip hop kankpe du bénin, nominé canal d'or 2008;
FRANKY P aka "The prince" et premier camerounais a avoir commis un album de rn'b de 14 titres appelé ATHOME PERFORMANCE sur le marché qu'il présentera au public ce jour;
OBIDY STYLE le génie du rap kamer avec son album dans les backs depuis 2006 STYLE OBIDY;
LORD ERIKO aka son altesse de retour dans la cour des grands;
SAMI le renoi, le prodige de so sound de dj rené kool avec son style explosif et son allure imposante!

en guests nous aurons: ABZIZ, KAKI, BONNY2LOVE, LADY ADOMINE, GUIZLAY et des mix de DJ NAS.

Une présentation de Princesse ZITA et DJ XAVIER FX OFFICIAL aux platines.

PASS: 1000FCFA, show à ne manquer sous aucun prétexte!!!!!! passe le message!

jeudi 19 mars 2009

Boudor en Concert au CCF (Yaoundé) le samedi 11 avril 2009 à 19 heure


Le Urban Greatness annonce le concert de Boudor au CCF de Yaoundé .Ce concert se tiendra le Samedi 11 avril 2009 à partir de 19 heure .
Ce concert est le tout premier d'une longue série, si succès il y ait bien sur!
Les billets sont en pévente depuis lundi le 16 mars au ccf de ydé et dans le bar de Reezbo d'Ak-san Grave.Le prix d' un ticket s' élève a 1500 Fcfa .

Le urban greatness reste, selon ses promoteurs , la seule plateforme de hip hop à douala, il est donc important pour tous les amoureux de la cultue Hiphop camerounaise de la faire vivre en participant massivement aux concerts et en adhérant a ses concepts , car cette plateforme permet au hip hop camerounais de tenir le cap en attendant les gros évènements qui se font de plus en plus rare.
Avec le partenariat de Mango Tree de Corry Denguemo, le Urban Greatness aimerait faire des navettes mensuelles entre douala et yaoundé pour faire bouger les choses à sa manière!

mardi 17 mars 2009

La rappeuse Amina s' exprime

La Journée Internationale du 08 mars [Façon de fêter chez les Femmes]



http://mboablog.com/ladiz/post/107-ladiz/661,actu/116,la-journee-internationale-du-08-mars/390,facon-de-feter-chez-les-femmes/3932,aminaC-artiste.html

lundi 16 mars 2009

Spectacle : Belavie Akwa accueille les femmes du Hip Hop


" Urban Ladies " a fait découvrir, le 07 mars dernier, Yette Horty et une dizaine d'autres chanteuses.

Elles sont arrivées dans l'anonymat, peu après 20 heures, ce samedi 07 mars 2009. Se sont assises dans le public et sont montées sur la scène à tour de rôle, dans une salle à moitié couverte, mais prise d'assaut par un public bien mixte. Pour un spectacle de voix de femmes au nom suffisamment évocateur : "Urban Ladies", à la veille de la célébration de la journée internationale de la femme. Elles se sont relayées sur le podium, passablement éclairée du complexe Belavie Akwa, pour chanter des titres, pour l'essentiel, pas encore sorti dans les bacs. C'était donc l'occasion de faire des yeux doux aux producteurs. Notamment ceux intéressés par le Hip-hop, un genre musical dans lequel, hormis quelques noms célèbres, la gente féminine n'abonde pas encore au Cameroun. A tour de rôle, Layenn, Kelly Flore, Jayl, Andréa, et les autres vont séduire le public, qui en redemandait, pour la spontanéité et la justesse du rythme de ces amazones du rap. Le tout, durant deux heures d'horloge. Pas plus que ça.

Mais la dernière partie de ce spectacle a été animée par une artiste confirmée. Après son premier album baptisé "Jalousie", Yette Horty a profité de cette occasion pour offrir en exclusivité quelques unes de ses nouvelles chansons qu'elle va dans quelques semaines peaufiner en France avec de grands noms de la chanson camerounaise de la diaspora dans un style résolument beat coloré de Rap et de Tektonik. L'album sera intitulé "Tam-tam" et aura une connotation world music. Une stratégie que son manager a bien voulu adopter pour permettre à l'artiste de gravir les grandes marches du monde culturel. Dans le même album, si tout est fin prêt, on annonce la participation du bassiste de Manu Dibango que le manager continue à courtiser. Rien à voir avec le premier album baptisé "Jalousie" sorti en 2007, un album qui n'a pas connu de succès au Cameroun. L'opus avait eu le soutien des musiciens tels que Nguebo Solo qui y a ajouté sa touche particulière et celui de Blaise Chegue pour les arrangements et programmations. La chanteuse âgée de 25 ans, avoue avoir des lacunes au niveau de son chant et de sa voix. Pour remédier à cette situation, elle s'est mise au sport afin de mieux se préparer pour la réalisation finale de "Tam-tam".

Lazare Kolyang

http://www.quotidienmutations.info/mars/1237174528.php

Parol : Sous le signe du travail et de l'ambition


C'est à ce prix que le jeune rappeur est en train de se frayer un espace dans l'univers rapologique camerounais.

Le 30 janvier dernier, le jeune rappeur Parol effectuait une performance rarissime par ces temps de disette chez les artistes. Ce jour-là en effet, il réussissait après seulement un album sorti quelques semaines plus tôt ("La zik pour la vie) à remplir la salle de spectacle du Centre culturel François Villon de Yaoundé (Ccfv). Pour une prestation qui marqua les esprits si l'on en croit les témoignages recueillis à la sortie de ce concert dont le ticket d'entrée s'élevait à 2.000 Fcfa.

"Faire salle comble fût une surprise pour moi, reconnaît l'artiste des semaines plus loin. C'était la preuve même que le travail que j'abats depuis de longues années commençait à payer." Car avant cet épisode, il y eût quelques jours avant une prestation applaudie au cours de l'une des soirées de l'événement Yaoundé en fête (Ya-fe) au Boulevard du 20 mai. Prestation qui elle-même arrivait après celle de la première du concert de l'artiste Sénégalais Booba à Douala. Des rendez-vous qui se sont succédé à un rythme inespéré et qui n'en sont pas moins le signe que ce jeune est en train de réussir dans un domaine où les têtes d'affiche ne lui semblent plus éloignées tant que ça.

Au point où l'ambition de l'adolescent de 27 ans est "de rejoindre une Major comme Sony, Wagram ou Universal. C'est un challenge que je me suis imposé et pour lequel je suis prêt à travailler dans les jours et années qui viennent". Un labeur qui frise parfois "le harcèlement", comme le souligne l'un de ses proches qui craint tout de même pour sa santé, car "il dort de moins en moins, préférant travailler encore et encore". Une attitude qu'on ne lui connaissait pas il y a une dizaine d'années maintenant. A l'époque, il était un anonyme élève au lycée de Nkol-Eton à Yaoundé. Où, grâce à un camarade il se rapproche des milieux rap en écoutant d'abord les hits et les standards du genre.

Par la suite, il sera assidu à l'espace Afrikan Logik où a lieu tous les dimanches les "Sundays Rap", un événement qui mettait en synergie les ténors de ce courant musical établis dans la capitale camerounaise et qui se déclinera plus tard en "Ca me dit rap" que le grand public connaît. Il pousse donc la chansonnette et imite les stars que sont Mc Solaar, Busta Rhymes ou encore Ménélik. Il manie la parole dans tous les sens pour passer des messages avec quelque talent. Au point d'adopter à l'heure de se choisir une identité artistique le nom de Parol en lieu et place de Simon-Pierre Kossi. Sur ce choix, il estime, dans une attitude candide qu'on ne lui reconnaît plus lorsqu'il est sur scène que "je viens d'une famille chrétienne où la parole divine a tout son sens. Et en tant qu'artiste, ce choix s'explique par le fait que je veux véhiculer le maximum de message sur la condition humaine en Afrique".

Mais si le succès artistique est au rendez-vous, Parol n'a pas oublié les études. Il prépare actuellement un Master en Arts du spectacle à Yaoundé I. En même temps aussi, il prépare une tournée nationale qu'il espère boucler pour les vacances scolaires prochaines. "J'y travaille en espérant trouver notamment les moyens logistiques qui me permettront de la réaliser. Je suis actuellement en pourparlers avec les responsables des centres culturels et alliances français du Cameroun à cet effet et ai bon espoir". Un espoir qui ne veut point s'encombrer des préjugés qui entourent encore le monde du rap au Cameroun et qui empêchent encore l'organisation de concerts et confinent le genre dans une marginalité médiatique que déplore Parol alors même qu'il a conquis la galaxie Trace Tv depuis des mois.

Parfait Tabapsi

http://www.quotidienmutations.info/mars/1237174584.php

vendredi 13 mars 2009

Les rappeuses fêtent le 8 mars 2009

Yvette Horty, Jayl, Layanne, 20cent et Cilla song étaient en spectacle live le 7 mars 2009 à 20h. Les rappeuses ont offert un spectacle de qualité où le flow des revendications avait pour thème la violence faite aux femmes et à la jeune fille, qui collait parfaitement avec celui de la célébration de la journée internationale de la femme. Elles ont d’ailleurs invité les femmes à les rejoindre sur la scène du café du Mboa, derrière Belavie Akwa ou se déroulait le concert. Une belle fête qui a permis de découvrir ces filles au talent très prometteur.

Marion Obam

http://mboablog.com/kmerevent/post/120,kmerevent/533,vie-culturelle/8,meli-melo/110,articles-divers/4047,les-rappeuses-fetent-le-8-mars-2009.html
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